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Jeanne sur la libération de Michèle Martin: "Il n'y a pas de thérapie possible en prison"

Le mardi 31 juillet, la décision du tribunal d'application des peines de Mons d'accepter, sous conditions, la demande de libération de Michèle Martin, après 16 ans de détention, a suscité de vives réactions dans l'opinion publique. La possibilité d'infliger des peines incompressibles est revenue régulièrement dans les espaces de commentaires sur nos articles ainsi que notre page Facebook. Certains partis politiques l'ont également suggéré. Pour rappel, Michèle Martin a été condamnée à 30 ans de prison par la cour d'assises d'Arlon en 2004. Si elle sort, sa liberté conditionnelle a été suspendue mardi en fin de journée après que le parquet a introduit un pourvoi en cassation, l'ex-épouse de Marc Dutroux aura purgé un peu plus de la moitié de sa peine.

Selon Jeanne qui a écrit à notre rédaction, rester en prison ne favorise pas les efforts thérapeutiques.

Le message de Jeanne:

"Il n'y a pas de thérapie possible en prison. La thérapie implique de pouvoir confronter le patient à la réalité d'une vie normale. Donc à des situations de récidive potentielle. La prison ne permet pas cela. La seule chose que les psy peuvent faire dans un contexte carcéral c'est aider les détenus à mieux supporter l'enfermement. Les délinquants sexuels ont des personnalités manipulatrices. Les avocats, les prêtres ne sont malheureusement pas assez au fait de ces réalités. Et pour renchérir sur la lettre de Cindy, il n'y a qu'un état de guerre qui puisse empêcher une société de protéger ses enfants."

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