Partager:
Brussels Airport a été le théâtre d'une fameuse pagaille, jeudi soir et dans la nuit de jeudi à vendredi. Plusieurs avions ont été déroutés à cause des orages et fortes rafales de vent. Et pour les passagers qui ont bien atterri à Bruxelles, il a fallu faire preuve de beaucoup de patience... Notre journaliste était sur place pour observer les faits. Témoignage.
"Il est possible que vous deviez attendre deux heures de plus pour avoir vos bagages, mais s'il vous plaît, ne le dites à personne". Incapable de répondre aux questions des dizaines de passagers venus lui demander où sont passés leurs bagages, le jeune employé au guichet Brussels Airlines semble dépassé par les événements. L'avion a atterri à 23h30. Il est déjà 1h30 du matin. Et la plupart des passagers de l'avion en provenance de Lisbonne, au Portugal, attendent toujours.
La raison? "Les orages ont provoqué des retards, explique-t-on à l'aéroport. Dès lors, plusieurs avions sont arrivés en même temps. Les bagagistes sont débordés". Le panneau d'affichage est là pour en témoigner: neuf vols de compagnies différentes ont leurs bagages retardés.
"Une boisson ou une collation est-elle prévue pour les familles avec enfants en bas âge?", demande une passagère. Là encore, aucune information. "Nous conseillons aux passagers de revenir demain, les bagages seront là", promet le jeune employé Brussels Airlines.
Mais si les bagages sont entre temps disposés sur le tapis roulant, qui sera là pour les surveiller? C'est ce doute qui pousse cette famille avec jeunes enfants à attendre. "Ma compagne a peur qu'on nous vole nos affaires, alors on attend, dit un passager. J'ai reçu un formulaire pour que la compagnie nous envoie nos bagages chez nous, mais on nous a demandé de nous taire, pour éviter que tout le monde exige la même chose".
De fait, un autre passager demande un formulaire identique, mais le jeune employé prétend ne plus avoir d'exemplaire.
A 2h00, soulagement pour les dizaines de passagers. Les bagages arrivent enfin. La délivrance pour les huit autres vols concernés devrait donc arriver dans la foulée. Du moins, c'est ce que les passagers espèraient au milieu de la foule impatiente.
