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Alyssa Bass, la rappeuse qui veut se faire un nom parmi les nouvelles stars du rap belge

Après avoir participé à Belgium’s Got Talent, Alyssa s’est immiscée dans le monde du rap belge et parisien. Elle multiplie désormais les projets, et comptent plusieurs morceaux à son actif.

Plus de 13.000 personnes la suivent sur Facebook, son dernier clip a été vu plus de 280.000 fois et ses "Free style" comptent des milliers de vues. Alyssa Bass ne rappe que depuis un an mais ses débuts sont encourageants. Parvenue à se faire connaitre dans le milieu du hip hop belge, elle souhaite désormais que sa musique dépasse le seul cercle des initiés. Réussira-t-elle à percer dans le sillage de Damso, Roméo Elvis et L’Or du Commun ? La jeune femme y travaille, polissant son talent depuis l’enfance…

Depuis quelques mois, Alyssa, apparait sur les réseaux sociaux en train de rapper face caméra. Tenue sportswear, textes scandés, auto-tune, gestuelle… la chanteuse de 24 ans s’inscrit clairement dans la mouvance Hip-hop. "Elle est trop fraîche", dit d’ailleurs d’elle son acolyte, le rappeur Jones Cruipy. Il y a 4 ans, elle s’était présentée sous un jour (et un nom) légèrement différent devant le jury de Belgium’s Got Talent.



Anissa, 20 ans, était venue accompagnée de sa "sœur de cœur", Margaux. Les deux étudiantes, blondes, mignonnes et souriantes ont concouru en duo. "The Same" avait agréablement surpris les jurés en chantant un medley a capella, mêlant beat-box et voix mélodieuses, Lââm et Calogero. Anissa était apparue moins timide que son amie. Et pour cause, ce n’était pas sa première expérience du genre. 

En 2005, Anissa avait 11 ans quand elle a participé à Eurokids, le concours Eurovision de la chanson pour les enfants. Cette fois ci, le duo s’appelait "Les Opposées" et chantait plutôt de la pop francophone. "J’ai l’impression que j’ai chanté toute ma vie. Depuis que je suis petite, je chante et je n’ai jamais arrêté", raconte la jeune femme. Néanmoins, après Eurokids, Anissa a chanté un peu moins parce que sa mère souhaitait qu’elle se concentre sur ses études.

Anissa a respecté le conseil de sa maman jusqu’à sa première année d’étude en droit. En 2013, elle a finalement "tout lâché", dit-elle, quand, grâce à Belgium’s Got Talent, elle a été repérée par "Dr Bériz" — un artiste du label Wati B (Maître Gims, Sexion D’Assaut…) qui a chanté avec Black M sur son tube "La légende Black". Elle a signé chez Capitol Music France et enregistré un album avec un groupe de rappeurs belges "Red Cross". Le projet n’a pas abouti, mais Anissa a profité de l’expérience pour tisser des liens des producteurs et rappeurs parisiens et belges.

En 2016, elle a lancé sa carrière solo en tant qu’Alyssa Bass avec un premier titre, "Anarchie", une reprise de SCH. Elle a appris à rapper avec Senamo de la Smala — groupe de rap bruxellois. "Maintenant je rappe et je kiffe trop", confie-t-elle. En parallèle, l'artiste écrit des textes pour ses chansons, et celles de ses amis.

Alyssa s’inspire de la vague de rappeurs belges qui traversent les frontières (Damso, Hamza…) mais aussi du hip hop américain et canadien underground. "J’aime beaucoup ces sonorités qui sont hyper modernes. Mais il y a aussi une certaine nostalgie dans les mélodies", note-t-elle. Au-delà du hip-hop, la jeune femme écoute "de tout", dit-elle, citant Rihanna et Drake.

À l’été 2017, son actualité se fait de plus en plus riche. Le clip de sa chanson "Salé Sucré" rencontre un certain succès sur Facebook et Youtube tandis qu’elle dévoile plusieurs nouveaux morceaux sur son Soundcloud, tels "Mauvais garçon" ou "Je gère". Elle indique qu’elle travaille actuellement sur son EP (nimi album) "Organic Frequence" avec des grands noms de la production musicale hip hop parisienne, Dany synthé (compositeur de Sapé comme jamais) et Matthieu Mendès (M Pokora, Ycare, Luce).

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