Accueil Actu

Frédérique a mis 1 mois pour trouver une maison, elle pousse un coup de gueule: "Les particuliers qui louent eux-mêmes sont difficiles"

Après dix années à Seraing, Giovanni et Frédérique décident de déménager pour offrir une vie meilleure dans un endroit plus calme à leurs trois filles. Ils vendent leur maison et partent à la recherche d’une autre, de préférence à basse énergie, à louer dans la région de Faimes et de Viemme, en région liégeoise. "On cherchait à louer une maison trois chambres parce que nous avons trois filles, mais les deux petites dorment ensemble, donc pour nous, ça ne posait pas de problème de prendre une maison de trois chambres. Mais là, les propriétaires ne voulaient pas nous louer de maison parce qu’on avait trois enfants et qu’il fallait au moins quatre chambres", explique la maman qui a contacté notre rédaction via le bouton orange Alertez-nous.


"Les propriétaires disaient que le salaire allait bien, mais que la maison n’allait pas pour notre famille"

Frédérique et Giovanni ne comprennent pas ces refus, car ils n’ont pas de problème d’argent et ne présentent donc pas de risques pour les propriétaires. "On travaille tous les deux, monsieur gagne très bien, plus ou moins entre 2.200 et 2.400 euros et moi je fais un mi-temps et je gagne entre 1.000 et 1.100 euros, donc ce n’est pas vraiment les finances qui bloquaient. Les propriétaires disaient que le salaire allait bien, mais que la maison n’allait pas pour notre famille", raconte Frédérique. Son compagnon tente de leur faire comprendre qu’ils sont des gens bien et que leurs trois filles sont bien élevées, mais rien n’y fait.


"On en a eu marre et on s’est adressés à une agence immobilière"

Et le temps presse, leur maison est vendue et ils doivent la quitter pour la fin du mois de février. Ils se résolvent donc à faire appel à une agence immobilière. "C’était quand même urgent, donc après trois semaines de recherches par nous-mêmes, on en a eu marre et on s’est adressés à une agence immobilière. Là, en même pas une semaine, on est allé visiter une ou deux maisons et ça a tout de suite été", se affirme-t-elle.


Pas une maison basse énergie

Cette maison ne répond pas à tous leurs critères, mais la famille n’a plus le choix, de peur de se retrouver à la rue. "Elle est dans notre budget, mais c’est une quatre chambres et elle n’est pas basse énergie. Une maison basse énergie avec des enfants, c’est quand même mieux, bien plus économique, fait-elle remarquer. Mais finalement, on l'a choisie et on emménage le 25 février."

Ce mois de recherche d’un logement aura montré à Frédérique et sa famille que "les particuliers qui louent eux-mêmes sont vraiment très difficiles, alors que les agences font plus confiance". Pour elle, les choses doivent bouger.

À la une

Sélectionné pour vous