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La SPA de Charleroi refuse de rendre à Médéric son chien suite à une plainte: "J’ai peur de ne jamais le récupérer"

Le 5 juin dernier, Médéric Set-Marie a adopté un chien à la SPA de Mont-Sur-Marchienne. Hier matin, l’animal s’est enfui alors qu’il partait en promenade. Il a été retrouvé le jour-même et déposé au chenil de la SPA. Cette dernière refuse de rendre Kuzko à son maître suite à la réception d’une plainte concernant ses conditions de vie. Elle souhaite d'abord qu'un inspecteur se rende au domicile de Médéric afin d'effectuer une vérification.

Hier matin, Médéric Set-Marie, un habitant de Mont-Sur-Marchienne sortait son chien pour une promenade quand celui-ci a profité de la barrière de la cour restée ouverte pour s'encourir, nous relate son maître via la page Alertez-nous. "J’ai appelé la police pour prévenir que mon chien s’était enfui, poursuit-il, j’ai aussi appelé la SPA (de Charleroi) à 8h30, dès son ouverture." Aux alentours de 14h, il a rappelé l’asbl et appris la bonne nouvelle: son chien, un husky croisé akita appelé Kuzko, était retrouvé.

Seulement voilà, Médéric ne peut pas récupérer son chien. Une plainte déposée contre lui dénonce les conditions de vie de l'animal qui vivrait cloîtré dans une seule et unique pièce, nous a rapporté la SPA. L'association souhaite d'abord qu'un de ses inspecteurs aillent vérifier le lieu de vie du husky avant une éventuelle restitution. "J’ai un studio mais le chien n’est pas seul parce que je suis là. Mon chien n’est pas en danger. J’ai une cour privée, je vais le promener tous les jours, je suis souvent dehors avec lui. Quand je travaille, je le confie à mon frère qui a un jardin... Les seules fois où je le laisse seul, c’est quand je vais faire les courses", se défend Médéric qui a adopté son chien il y a à peine deux mois dans ce même chenil du SPA où l'animal est désormais de retour.

Pendant plus de quatre heures, Médéric est resté devant le chenil, refusant de quitter les lieux tant qu'on ne lui rendrait pas Kuzko. Dans le même temps, la SPA aurait pris une mesure de sécurité: "Quand ils ont été au courant que je parlais à la presse, ils se sont empressés d’installer un cadenas sur la cage de mon chien. Ils m’ont dit qu’ils avaient peur que je parte avec lui... Mais je ne vais pas voler mon propre chien, je ne veux pas d’ennui", nous a assuré le jeune homme.

Finalement rentré chez lui hier soir, il ne reste donc plus à Médéric qu’une seule chose à faire... Attendre.

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