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Le bus pour Gosselies passe à l’avance, David doit attendre 1 heure et payer un nouveau ticket: "Il y en a marre du TEC"

Sa voiture en réparation depuis trois semaines, David a toutes les difficultés à faire les allers-retours Gosselies-Wauthier-Braine (Braine-le-Château). Comme les horaires indiqués par InfoTEC ne sont pas toujours respectés, il rate régulièrement ses correspondances.

David nous a contactés via notre bouton orange Alertez-nous pour nous faire part de son ras-le-bol des horaires, qu'il juge trop fluctuants, des bus du TEC. Depuis que sa voiture est tombée en panne, cet homme de 35 ans passe quotidiennement de longues heures dans le bus, ou à attendre à l’arrêt. Parcourir les 40 Km qui séparent son habitation de Gosselies de son lieu de travail — un laboratoire de chimie situé dans le zoning de Wauthier-Braine — est devenu une vraie galère.


3 bus pour aller au travail

Le navetteur doit prendre le bus de 6h09 à Gosselies direction Bruxelles. Il s’arrête à Waterloo. Il attend un bus qui l’amène en gare de Braine l’Alleud. De là, il prend un troisième bus qui l’amène au zoning Wauthier-Braine, sa destination finale. Le matin, "ça peut aller", estime-t-il, "à part les 25 minutes d’attente à Waterloo". Il arrive à son travail vers 7h30. Le soir, le trajet inverse lui cause nettement plus de problème...


1 heure d'attente dans le froid

Le vendredi 20 janvier, jour où il nous a contactés, David achevait sa semaine de travail et aurait bien aimé rentrer chez lui sans plus de complication dans les transports en commun. Une fois de plus, ce ne fut pas le cas, nous a-t-il raconté. Arrivé à Waterloo dix minutes à l’avance pour sa correspondance de 17h01, le bus qui le ramène à Gosselies était... déjà passé. "On attend en se disant qu’il est en retard. Et après un quart d’heure on comprend qu’il est déjà passé", regrette-t-il. "J’ai dû attendre 17h55. Quand il fait moins 10 degrés, c’est pas agréable !", déplore-t-il. David est finalement arrivé à Gosselies à 18h40. "Ça fait de longues journées. 12 heures minimum", indique-t-il.

"Il y en a marre du TEC Charleroi", lance David. Son principal motif d’insatisfaction, ce sont les bus en avance, qui ne respectent pas les horaires. Si sur le site web d'InfoTEC, tous les horaires concordent, l’itinéraire proposé ne résiste pas à l’examen de la réalité. Les correspondances deviennent impossibles pour les usagers, estime David. "Il faudrait prévoir un délai ou que les bus s’arrêtent à leur arrêt s’ils sont trop en avance", propose-t-il.


Avec une validité de 90 minutes, 1 seul ticket ne suffit pas

Outre l’attente dans le froid, David a dû acheter un deuxième ticket à 3,20 euros, parce que le premier n’était plus valable après 90 minutes. "Ce qui fait que pour aller de Gosselies à Braine-l'Alleud cela peut coûter jusque 12,80 euros pour l'aller-retour", calcule David. Il existe bien une carte de 8 voyages à 13,20 euros, mais lorsque David prend le bus à 6h le matin, le point TEC est fermé. Même chose le soir à 18h.


Une autre galère dans le métro pour terminer la journée

Arrivé à Gosselies, les mésaventures de David dans les transports n’étaient pas terminées. Il est sorti de chez lui pour aller faire des courses, a pris l’avant dernier métro qui était en partance de Gosselies vers Jumet. Le métro ne s’est pas arrêté là où David devait descendre. Il s’est retrouvé au terminus de la ligne et a dû reprendre un métro en sens inverse. Après avoir fait ses courses, il a dû finalement rentrer chez lui à pieds, parce que le dernier métro était déjà passé... "C’est pas demain la veille que les transports en commun vont l’emporter sur la voiture", conclut-il.

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