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Des usagers de la SNCB ont testé le nouveau plan de transport: "Je vais devoir penser à déménager"

Le vrai test pour le nouveau plan de transport de la SNCB, c'était ce mardi. Plusieurs voyageurs nous ont fait part de leur mécontentement. A la SNCB, on demande "un peu de patience" pour que les choses se mettent en place, tout en insistant sur le fait qu'il y avait aussi beaucoup de passagers satisfaits.

Depuis dimanche, le nouveau plan de transport de la SNCB est d'application. Comme il y avait grève ce lundi 15 décembre, c'est aujourd'hui, mardi, qu'avait lieu le premier vrai test. Nouveaux horaires, nouvelle dénomination de certains trains, nouveaux parcours et nouvelles correspondances: pour les habitués, c'est le branle-bas de combat sur le rail. "Je ne sais pas si la SNCB fait des tests pour ses nouveaux horaires, mais là c'est pire qu'avant. De Aarschot à Bruxelles, suppression d'un train direct le matin vers 7h pour laisser place à un train trop rempli trop tôt et un trop rempli trop tard. Et toujours avec une correspondance à Louvain où il faut traverser la quasi totalité des quais. Merci la SNCB", a ainsi pesté Lionel via notre page Alertez-nous. "Avec ce service exécrable je vais devoir penser à déménager", a-t-il ajouté.

Son témoignage n'est pas le seul qui est parvenu à notre rédaction ce mardi. Melvyn, qui prend le train de 7h18 à Mons à destination de Charleroi/Namur, a lui aussi vivement critiqué la nouvelle grille horaire de la SNCB, l'obligeant à se faire une place dans un train bondé. "Les nouveaux horaires de la SNCB sont appliqués soit disant pour mieux servir le voyageur. Des trains en retard et surtout bondés! Au-delà du manque de confort, qu'en est-il de la sécurité ? Comment gérer un malaise ou un accident dans de telles conditions ?", s'est-il inquiété, photo à l'appui.

Pour la SNCB, c'est plutôt positif

Nous avons dès lors contacté la SNCB pour savoir s'ils avaient reçu beaucoup de critiques de la part de passagers perdus dans un réseau qui leur a paru totalement inconnu du jour au lendemain. "Le gros point positif, c'est que les gens semblaient bien au courant des changements. On a observé de pics de consultation sur le site de la SNCB les jours précédant les changements et finalement peu de passagers ont été surpris. Donc, visiblement, on a bien communiqué", nous a confié Nathalie Peirard, porte-parole de la SNCB.

Les passagers ont donc, semble-t-il, fait leur part du boulot. Et concrètement, comment la SNCB juge-t-elle la mise en oeuvre de son nouveau plan de transport? "Cela s'est relativement bien passé, surtout qu'hier soir, avec la grève, il a fallu acheminer des trains à différents endroits pour qu'ils soient prêts à démarrer à l'heure d'une gare déterminée", a-t-elle ajouté.

"Les passagers satisfaits, on ne les entend pas"

Concernant les plaintes des passagers, victimes de trains en retard ou bondés, Nathalie Pierard estime que ça demeure inévitable lors de la mise en place d'un plan de transport complètement modifié. "Bien sûr il y a eu de petites erreurs, mais en général sans grande conséquence. Malheureusement, les passagers satisafaits, on ne les entend jamais, ou rarement. On répercute toujours plus les critiques. Mais les passagesr peuvent êtres rassurés. Chaque jour, on organise des réunions entre Infrabel et la SNCB afin d'améliorer le trafic. On analyse aussi le taux d'occupation des trains pour savoir s'il faut augmenter l'offre sur certaines lignes. C'est le plus gros souci: voir, en fonction du choix des passagers, quels sont les trains surchargés et ceux quasi vides, afin d'adapter l'offre à la demande. Mais cela ne peut se faire en un jour. On va devoir analyser concrètement les faits sur plusieurs jours", a-t-elle expliqué.

Quelques conseils...

Et pour les usagers occasionnels ou réguliers du rail, la porte-parole de la SNCB a encore apporté quelques conseils. "La SNCB a placé des agents dans les 32 principales gares du pays pour orienter les voyageurs. On invite aussi les gens à poser des questions ou faire état de souci via Twitter et le compte SNCB. Ce matin, par exemple, on a ainsi pu voir qu'il y avait pas mal de problème à Gand et ses alentours. Là on sait qu'on va devoir adapter notre offre parce qu'on a reçu de nombreuses photos de trains bondés", a-t-elle conclu.

@ArnaudRTLinfo

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