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"Deux trains annulés pour rejoindre Liège et aucune solution proposée par la SNCB pour pallier le problème", nous écrivait dimanche,
Ces suppressions ont été causées par les conditions météorologiques difficiles, nous a déclaré Thierry Ney, porte-parole de la compagnie ferroviaire. Il y a eu des gros problèmes d'adhérence autour de Charleroi et Marchienne-au-Pont, les trains de la série 38 (Mons-Liège) patinant à cause des feuilles mortes. Tombées massivement des arbres, elles forment une sorte de pâte glissante qui entraîne une baisse de la capacité de traction des trains, a expliqué le représentant de la société de transport en commun. Ce phénomène se produit chaque année à cette saison. Dimanche, les trains 38-17, 38-18 et 38-19 ont été affectés. Le 38-17 a été annulé tandis que les deux autres sont arrivés avec un important retard.
Voilà pour la relation cause-effet. Venons-en à la seconde partie du commentaire du navetteur qui déplore l'absence d'alternative à... l'attente. Nous avons adressé la question à la SNCB: pourquoi ne met-elle pas en place des navettes de bus afin d'éviter des longues attentes de plusieurs heures comme celle qu'a dû subir le jeune homme?
La SNCB envisage d'autres moyens de locomotion lorsqu'il y a un problème qui entraîne une interruption totale du trafic, comme par exemple des arbres sur la voie. Dans ce genre de cas, elle fait appel à ses partenaires afin qu'ils acheminent les navetteurs en bus. Mais lorsque l'interruption n'est pas totale, comme le cas de dimanche, ils font le choix de la solution la plus rapide pour les clients, donc le train. "On va toujours privilégier le train pour le train", précise Thierry Ney.
En guise de consolation, le navetteur délaissé peut bénéficier d'un remboursement total de son voyage lorsque le retard atteint une heure. Il doit remplir un
