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"J’étais tellement en colère que je n’ai même pas réfléchi": Christophe explique ce qui l'a poussé à foncer sur les cambrioleurs

C’est une scène surréaliste qui a été filmée ce week-end à Ecaussinnes, par des caméras de surveillance. Le propriétaire d'un car-wash y a littéralement foncé sur le véhicule des individus qui venaient de le cambrioler, ce qui ne les a pas empêchés de s'échapper. C’était déjà la septième fois en 1 an que ce gérant était victime de vol. Julien Crête et Patrick Lejuste l'ont rencontré pour le RTLINFO 13H.

Un vol a été commis dans un car-wash situé à Ecaussinnes dans la nuit de samedi à dimanche. Prévenu par une alarme connectée à son smartphone, le propriétaire des lieux s'est rendu sur place. "L'alarme du bâtiment ne s'est pas mise en route lorsque les cambrioleurs ont fracturé la porte. Ils ne s'attendaient donc pas à voir arriver quelqu'un", nous a confié le frère de Christophe, le gérant, via notre bouton orange Alertez-nous. 

Sur les images de vidéosurveillance, on voit Christophe tenter d’immobiliser les voleurs qui s’en sont pris à la caisse de son car-wash. Au prix d’une manœuvre périlleuse, il bloque le véhicule des malfrats. Miraculeusement, ils parviennent à s’échapper. "J’avais toujours dit, le jour où je tombe sur des gens pareils, j’essayerai de les coincer. C’était vraiment les attraper, maintenant peut-être les blesser, malheureusement, quand on est sur le chaud, on ne réfléchit pas trop", explique le garagiste indépendant.
 
Quelques secondes plus tard, Christophe décide de poursuivre les voleurs avec son propre véhicule. Pilote de rallye, il parvient à les suivre, avant de les perdre de vue. Pour cet indépendant, ce vol est celui de trop. "J’étais tellement en colère que je n’ai même pas réfléchi sur le fait que ça pouvait avoir des conséquences. Mon but, c’était de les choper, et le reste malheureusement, je n’ai pas réfléchi plus loin que ça".

Pour cet indépendant, il va falloir maintenant faire face à tous les frais engendrés par ce vol. Des dégâts évalués à 8000 € et une compagnie d’assurance qui n’en remboursera, au mieux, que la moitié. Un gâchis, selon Christophe. "Je suis enragé parce qu’on essaye de construire quelque chose et des jeunes qui n’ont rien à faire, qui n’ont qu’à zoner la nuit, n’ont qu’à venir chez les gens et casser".

Une enquête est en cours pour retrouver les auteurs des faits. Plusieurs pistes sérieuses sont exploitées.

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