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Daisy est surprise qu'aucun service minimum ne soit organisé pour les écoles spécialisées à l'occasion de la grève. Son fils Terry n'a pas pu se rendre à l'école, car son bus n'est jamais passé.
La première journée de grève tournante touche ce lundi les provinces de Hainaut, de Luxembourg, d'Anvers et du Limbourg. Le rail et les TEC sont bloqués ou fonctionnent au ralenti, la poste ne distribue pas de courrier, les prisons, les hopitaux, les administrations et les écoles sont aussi impactées.
Daisy habite à Tenneville dans la province de Luxembourg et est scandalisée par les conséquences de la grève. "Mon fils s'est rendu à l'arrêt de bus. Il a attendu une heure, mais le bus n'est jamais passé le chercher, malgré le fait qu'il avait confirmé à l'avance qu'il prendrait bien le bus ce lundi matin."
Terry a 18 ans et se rend tous les jours en bus dans une école spécialisée à Barvaux. Daisy avait entendu qu'il y aurait une grève, mais elle ne pensait pas que ça impacterait ces bus particuliers. "Ce sont des enfants à problèmes qui doivent aller à l'école. Je pensais que ce bus allait circuler, car ce n'est pas un bus comme les autres." Aujourd'hui, Terry n'ira pas à l'école, car sa maman n'a pas de permis et ne peux pas le conduire. Il ne sera pas le seul dans le cas, car aucun bus n'est arrivé à l'école.
"On a eu de la chance"
"On a eu de la chance parce qu'aujourd'hui, j'étais à la maison", estime Daisy. Mais il arrive que des parents laissent leur enfant seul à la maison lorsqu'ils partent au travail, car le bus vient le chercher quelques minutes après. "Qu'est-ce qui se passe si le bus ne passe pas et que l'enfant doit rester seul toute la journée?"
"Je peux comprendre les grèves, mais..."
"Je peux comprendre qu'il y ait des grèves, mais je trouve qu'il devrait y avoir un halte-là." Comme pour les hopitaux, cette maman trouve qu'il faudrait assurer un service minimum pour les écoles spécialisées.
