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Thomas, un père de famille choqué après sa visite à Walibi: "On pourrait renommer le parc en Herbeland ou Jointville"

Walibi serait-il devenu le paradis des fumeurs de cannabis ? C’est la question que s’est posée Thomas après avoir passé son dimanche dans le parc d’attractions. La lutte contre la consommation de stupéfiants est pourtant une priorité pour la direction.

Le célèbre parc d’attractions de Walibi, endroit rêvé pour passer un dimanche ensoleillé en famille. Le week-end de Toussaint, vu la température plus qu’estivale, Thomas a décidé d’emmener son épouse et ses deux enfants, âgés de 13 et 6 ans, dans le parc. Mais ce qui aurait dû être un moment agréable s’est transformé en cauchemar. La faute à de trop nombreux consommateurs de produits stupéfiants.


Des joints dans tous les coins

C’est via la page Alertez-nous que Thomas a prévenu notre rédaction. "Après avoir arpenté les allées du parc, j'ai malheureusement constaté à plusieurs reprises des cas de consommation de stupéfiants. Suite à ma visite, je souhaiterais avec votre aide proposer au conseil d'administration de changer le nom de Walibi en Herbeland ou Jointville" nous avait écrit Thomas, non sans second degré. Mais de là à dire que Walibi est rempli de fumeurs, il y a une différence. "La consommation de cannabis fait partie des incivilités que l’on peut rencontrer, mais pas en une proportion si importante. Et nos agents de sécurité sont très vigilants" explique Aleksandra Vidanovski, porte-parole de Walibi qui insiste pour dire que la problématique des stupéfiants est prise au sérieux par la direction du parc.


Procédure au cas par cas

Interloqué, dérangé par les effluves de cannabis, Thomas nous dit avoir alerté à plusieurs reprises la sécurité du parc. "Mais j’ai fini par abandonner quand j’ai réalisé le nombre de cas similaires. Un employé m’a dit qu’il s’agissait d’une priorité et qu’il faisait le nécessaire, que les personnes étaient invitées à quitter le parc", décrit-il.

En vérité, il n’y a pas de procédure fixe. "Une chose est évidente : la traque contre les incivilités, c’est la priorité n°1 de nos agents de sécurité, précise Aleksandra Vidanovski. Mais en ce qui concerne la marche à suivre, cela dépend de la situation".


"A l’appréciation et à l’expérience des agents de sécurité"

Dans tous les cas, les agents de Walibi demandent au consommateur de se débarrasser de son produit illicite. "On demande toujours d’écraser, évidemment. Cela peut servir de premier avertissement. Mais parfois, en fonction de la réaction des gens, ce premier avertissement peut suffire pour être exclu du Parc. Pour ce genre de chose, on laisse l’expérience de nos agents de sécurité (NDLR: ceux-ci travaillent en fait pour une société de gardiennage à laquelle fait appel Walibi) apprécier si les gens sont coopératifs ou pas" explique la porte-parole de Walibi.


La police peut toujours intervenir

Walibi procède au cas par cas pour les cas avérés de consommation de stupéfiants. Par contre, les agents du parc sont évidemment beaucoup plus sévères s’ils aperçoivent un quelconque trafic. "Si c’est plus qu’une simple consommation personnelle, par exemple si quelqu’un est pris en essayant de vendre des produits stupéfiants, on prévient directement la police. Les individus sont sortis du parc et pris en charge par les forces de l’ordre" rappelle Aleksandra Vidanovski.


"J’aurais préféré garder des images"

Pour Thomas, pas de doute, sa journée de détente familiale a été gâchée par ces incivilités. "Je suis tombé sur une dizaine de cas flagrants de consommation, sans vraiment chercher. Autant dire que j’aurais préféré garder des images de ma visite plutôt que ces odeurs". La sécurité est pourtant loin d’être négligée par la direction du parc. "Il y a effectivement des jours qui sont plus propices aux incivilités, de toute sortes, ajoute la porte-parole de Walibi. Il peut s’agir de consommation de stupéfiants comme de gens qui dépassent dans les files. Mais on fait attention et évidemment, plus il y a de monde dans le parc, plus il y a d’infractions. Mais il y a aussi plus de surveillance. Sur le week-end d’Halloween par exemple, traditionnellement un succès de foule, il y avait 52 agents de sécurité dans le parc. Contre une dizaine sur une journée normale".

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