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La fin de l'année est quelque peu mouvementée à l'ISJB: des élèves se sont introduits dans des locaux de l'école secondaire pour prendre en photo des copies d'examen. La direction a dû réagir en prolongeant certaines sessions de 24h, avec de nouvelles questions, au grand dam de certains élèves pressés d'être en vacances…
Certains étaient visiblement bien décidés à faciliter leur session d'examen de fin d'année en se procurant les copies d'examen à l'avance.
A tel point qu'ils se sont introduits à au moins deux reprises dans l'école, l'Institut Saint Jean-Baptiste de la Salle à Saint-Gilles (Bruxelles), ces derniers jours…
"Ce week-end, une entrée par effraction a eu lieu à l'Institut Saint Jean-Baptiste de la Salle à Saint-Gilles. Des élèves se sont introduits dans l'école durant la nuit pour prendre les copies d'examens en photo. Les examens ont été annulés et reportés. Il s'agit de la deuxième effraction avec vol de copies en une semaine dans cette école", nous a écrit un élève (sans doute) sans révéler son identité, via le bouton orange Alertez-nous.
"Acte stupide"
Le directeur de l'école nous a confirmé l'information. "Ils sont rentrés deux fois par effraction, alors que le local est verrouillé, avec une alarme et sous vidéosurveillance", a déploré Didier Piens, qui parle d'un "acte stupide".
Il s'agit vraisemblablement de "deux jeunes qui connaissaient le local", car ils ont "fracturé un panneau sans ouvrir la porte", ce qui a évité le déclenchement de l'alarme. Mais les caméras de surveillance, dont "les images ont été transmises à la police", vont permettre "de les retrouver facilement" car si on ne reconnait pas leur visage, il y a "d'autres indices".
Le directeur ne comprend pas "qu'on puisse prendre de tels risques pour rien".
On a du reporter certains examens, ou certaines parties d'examen. D'autres ont été maintenus mais modifiés juste avant.
Conséquences ?
L'école se devait de réagir face à la fuite des questions d'examens. "Les élèves sont très énervés contre la direction qui a pris la décision de reporter les derniers examens ultérieurement", nous a signalé notre témoin.
Mais pouvait-il en être autrement pour ces examens qui concernent des classes de 4e, 5e et 6e secondaire ? "On a du reporter certains examens, ou certaines parties d'examen. D'autres ont été maintenus mais modifiés juste avant", a expliqué le directeur. L'information a été annoncée sur Facebook notamment (voir plus bas).
Didier Piens est au courant que des élèves étaient mécontents de cette petite prolongation de la session (un jour de plus pour certains), mais il "a respecté la législation" et rappelle que "nous sommes en obligation scolaire jusqu'au 30 juin". De plus, les conséquences sont également désagréables pour l'agenda du corps enseignant, car l'incident "a raccourci les temps de correction".
Le directeur de l'Institut tient enfin à préciser que "tous les examens liés à des certifications (CE1B, …) sont dans des coffres" a priori inviolables, comme l'exige la législation. Ce n'est pas le cas des examens de 5e ou de rhétos, même s'ils étaient protégés, rappelons-le, par une porte verrouillée, une alarme et une caméra de surveillance…
