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Arrivée aux Oscars: les stars font le show sur le tapis rouge (photos)

Isabelle Huppert, Ruth Negga, Viggo Mortensen... Les étoiles du cinéma faisaient leur entrée sur le tapis rouge dimanche à deux heures de la cérémonie des Oscars, où la comédie "La La Land" était annoncée comme la favorite.

La soirée des prix les plus prestigieux du cinéma américain a démarré à 17H30 locales (01H30 GMT) au Dolby Theatre de Los Angeles. "C'est un grand jour et ce sera une grande nuit", déclairait la française Isabelle Huppert, l'une des favorites pour l'Oscar de la meilleure actrice grâce à sa performance dans "Elle".

Souriante, la flamboyante rousse portait une création d'Armani longue, fluide toute en strass couleur champagne.




La Britannique Felicity Jones portait également une robe champagne, mais en tulle légèrement brillante, pour une allure de ballerine.




Quant à Ruth Negga, l'Irlando-éthiopienne nommée pour le film "Loving", elle irradiait en robe Valentino rouge en décolleté de dentelle et tulle.




"Il y a des films (...) qui restent en vous", "je pense qu'elle ne me quittera jamais", a-t-elle dit de son personnage Mildred Loving, une afro-américaine qui dut aller jusqu'à la Cour suprême pour avoir le droit d'épouser son mari blanc.

En lice pour 14 trophées, "La La Land", déclaration d'amour à la cité des Anges et aux rêves de ses artistes, a déjà égalé le record de nominations de "Titanic" et "Eve" après avoir glané sept Golden Globes, ce qui était inédit.

Son auteur Damien Chazelle, prodige de 32 ans, était en lice pour être sacré le plus jeune cinéaste.





Projecteurs sur le Moyen Orient

Après deux années où l'Académie avait été tancée pour sa sélection d'acteurs tous blancs, six interprètes noirs sont finalistes cette année, un record, et quatre des cinq cinéastes de la catégorie documentaires sont noirs.

Cette polémique devrait céder le pas aux déclarations contre le président américain dans un Hollywood largement anti-Trump.

L'animateur Jimmy Kimmel, aux manettes dimanche pour l'une des retransmissions télévisées les plus regardées au monde, a promis un monologue inaugural chargé.

L'Iranien Asghar Farhadi, réalisateur du "Client", une co-production française bien placée pour le prix du meilleur film en langue étrangère, boycotte la cérémonie, et d'après Variety se fera représenter par deux scientifiques irano-américaines.

Une projection publique de son long-métrage a été organisée à Londres, en signe de soutien.

Deux Casques blancs syriens sujets d'un documentaire ("The White Helmets") nommé pour une statuette ne viendront finalement pas.

L'un d'eux, Khaled Khatib, a vu son passeport "annulé par le régime syrien", d'après un communiqué, et leur chef Raed Saleh a invoqué un surcroît de travail.

"Je suis heureuse d'être là et (...) de faire comprendre aux gens qu'il y a des gens qui souffrent en Syrie. Nous ne voulons pas être des réfugiés. Nous voulons rentrer chez nous", a déclaré à l'AFP Hala Kamil, sujet d'un documentaire sur les réfugiés syriens.

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