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Ils seraient 10.000 en Grande Bretagne. La communauté des "chiots humains" a fait l'objet d'un reportage étonnant qui fait sensation Outre-Manche.
Le documentaire "La vie secrète des chiots humains" diffusé sur la chaîne britannique Channel 4 propose une plongée dans une sous-culture particulièrement insolite. La caméra suit plusieurs hommes qui, une fois leur journée de travail terminée, aiment à jouer... au petit chien. D'après le reportage, le phénomène des "human pups" concerne en grande majorité les hommes homosexuels. Les femmes, elles, ne se prêteraient pas au jeu.
Ces messieurs ont développé un intérêt tout particulier pour les déguisements en cuir, les os en plastique et les masques à grandes oreilles... Ils apprécient les caresses et ramènent le frisbee à leur maître. Ce dernier étant souvent leur petit-ami. Contrairement à ce que certains pourraient penser, il ne s'agit pas uniquement d'un jeu sexuel. Si cette communauté entretient bien des rapports avec les adeptes du sado-masochisme, les "humans pups" interrogés insistent tous sur l'aspect ludique de cette pratique.
"Une sorte d'échappatoire"
"Avec ma meute, nous passons beaucoup de temps ensemble à jouer aux chiens. Nous sommes 9 et c'est mon compagnon le maître. Ce qui importe c'est de se sentir en famille, ce sentiment d'appartenance. On est là pour pour prendre soin les uns des autres", témoigne un certain "Kaz" dans les colonnes du
Le cas de Tom Peters, 32 ans, fait l'objet de nombreuses séquences. Quand il n'exerce pas son métier d'éclairagiste, il enfile sa combinaison de latex pour devenir un Dalmatien nommé "Spot". Passionné, il a même concouru à l'élection de
"Good boy"
Pour vivre pleinement selon ce mode de vie, Tom a décidé de chercher un maître. "Un chiot est perdu sans collier", explique-t-il. Par internet, il a fait la connaissance de Colin. Le reportage montre cet homme en train de remplir la gamelle de Spot, qui lui donne la patte et reçoit des caresses sur la tête. "Good boy", lui lance son maître.
Les spectateurs britanniques ont été "stupéfiés" par le documentaire, relate le