Les vidéos de cette Bruxelloise récoltent des millions de vues: elle accueille RTL INFO dans la pièce où elle crée ses maquillages incroyables

La semaine dernière, sur RTLinfo.be, nous vous présentions le travail d’Ophélie, une jeune Bruxelloise de 23 ans qui publie des tutoriels de maquillage d’effets spéciaux. Depuis une dizaine de jours, sa dernière vidéo pour Halloween a été vue plus de 1,5 million de fois sur sa chaîne YouTube, et cumule une trentaine de millions de vues si on comptabilise celles de ses comptes Insta, Facebook... et des médias comme 9gag qui ont repris sa vidéo. Elle réagit au micro d’Arnaud Gabriel : "Ca fait une semaine que je reçois des milliers de messages de partout, sur tous mes réseaux, sur mon mail, je ne m’attendais vraiment pas à ce que ça buzze comme ça, à ce que ça devienne aussi viral", explique la maquilleuse et blogueuse connue sous le nom de "Simple Symphony".

La jeune femme réalise ses maquillages et ses vidéos dans la maison familiale: "C’est ici que je crée toutes les vidéos, c’est une petite pièce, mais elle est hyper fonctionnelle : j’ai tout mon matos, ma caméra, mes lampes, tout ce qu’il faut pour faire des vidéos", détaille-t-elle.

"Parfois ça m’empêche même de dormir"

En un an, Ophélie a réalisé des dizaines de maquillages étranges et fantastiques, qui ont tous ce point commun de vouloir marquer les esprits. "J’ai énormément d’imagination, et l’inspiration me vient tout le temps, vraiment, parfois ça m’empêche même de dormir, je suis insomniaque certaines nuits, parce que j’ai mon cerveau qui fonctionne à plein régime, j’ai de l’inspiration non-stop, ça n’arrête pas et c’est fatigant des fois", confie-t-elle.


Faire ressortir la beauté de l'horreur

La jeune femme est autodidacte et ne vit quasiment plus que pour son art. Son but n’est pas de s’enlaidir, mais de faire ressortir la beauté de l’horreur. "J’essaye toujours de sublimer mes make-up, même si des fois c’est gore, c’est sanglant, j’essaye de rajouter un côté beau, que ce soit quand même agréable à regarder d’une certaine manière, d’avoir une espèce de dualité entre les émotions".

Dans quelques semaines, Ophélie deviendra professeur d’effets spéciaux dans son ancienne école, avec en tête un rêve:  du cinéma.