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Melania Trump, critiquée pour le choix de sa robe rose lors de son discours en marge de l'Assemblée générale de l'ONU

Neuf mois après l'arrivée de son mari à la Maison Blanche, Melania Trump peine à trouver sa place de Première dame, essuyant à chaque sortie des critiques destinées avant tout à son mari, quels que soient ses efforts de consensus.

Le déjeuner qu'elle a organisé mercredi en marge de l'Assemblée générale de l'ONU en a fourni un nouvel exemple, qui lui a valu une nouvelle salve de railleries sur la twittosphère.

Souvent critiquée pour sa réticence à assumer pleinement le rôle de Première dame, la troisième épouse de Donald Trump avait pourtant bien fait les choses en invitant à déjeuner une centaine de conjoint(e)s de dirigeants du monde.

Gros bouquets de roses sur les tables, quatuor de musique classique en fond sonore, elle avait préparé un rare discours, pétri de bons sentiments, pour celles et ceux qui partagent la vie des grands de ce monde. Mais voilà, sa tenue, une robe d'un rose électrique aux manches ultra bouffantes n'a pas rencontré l'unanimité, comme en témoignent les réactions sur Twitter. Difficile de se concentrer sur ses paroles quand vous êtes, comme hypnotisés par une tenue peu conventionnelle.

Le discours

Thème consensuel choisi: la protection des enfants. Melania Trump a enjoint ses homologues à travailler avec elle pour améliorer leur sort et leur "montrer l'exemple" en matière d'éthique.

"Nous devons enseigner à nos enfants les valeurs de l'empathie et de la communication qui sont au coeur de la gentillesse, la conscience, l'intégrité et le leadership, qui ne peuvent être enseignés que par l'exemple", a déclaré l'ex-mannequin de 47 ans, avec l'accent qu'elle a conservé de sa Slovénie natale.

"J'espère que vous partagerez mon engagement à enseigner à la prochaine génération de suivre la règle d'or: +Traitez les autres comme vous voudriez qu'ils vous traitent+ (...) Nous devons nous concentrer sur le message et le contenu auxquels ils sont exposés quotidiennement via les réseaux sociaux, les intimidations qu'ils subissent en ligne ou en personne", a-t-elle déclaré.

Sur les réseaux sociaux les réponses négatives ont été immédiates, et les internautes n'ont pas manqué de rappeler les entorses de son mari à cette règle d'or et ses diatribes fréquentes contre ses opposants ou contre les pays hostiles à Washington, comme lorsqu'il a menacé mardi à l'ONU de "détruire complètement" la Corée du Nord.

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