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Ses collègues lui offrent leurs jours de congé pour qu’elle puisse rester auprès de son fils atteint d’une tumeur au cerveau

Afin de lui permettre de rester avec son fils malade, les collègues de Sandrine, une mère de famille française, lui ont offert 213 jours de congé.

Sandrine élève seule ses trois enfants en Mayenne (France), dont Noah, 9 ans, atteint d’une tumeur au cerveau, relate le journal Ouest-France. Le petit garçon est suivi depuis le 25 juin à l’hôpital Sud de Rennes. "Au départ, le médecin a pensé à une allergie ou à une sinusite, mais comme Noah était toujours fatigué, qu'il avait des saignements de nez, il nous a envoyés faire un scanner, aux urgences de l'hôpital de Mayenne", raconte cette maman. Les premiers résultats étaient plutôt rassurants mais de nouvelles analyses ont révélé la présence d'une tumeur cancéreuse. La chimiothérapie a dû commencer immédiatement. 


Face à cette épreuve, Sandrine s'est mise en arrêt maladie durant trois mois, puis en arrêt de travail pendant une quinzaine de jours. Son salaire s’en est trouvé diminué de 15%. Une situation très difficile pour cette mère de famille dont le mari est mort en 2007. Heureusement, elle a pu compter sur la mobilisation de ses collègues de travail.


"Quand c'est un enfant qui est malade, ça nous prend au cœur."

Quand les 300 employés de Howmet Ciral - une fonderie qui fournit des pièces pour l'aviation civile et militaire – ont appris qu’une loi récente leur permettait d’offrir tout ou partie de leur jour de congé à un parent d’un enfant gravement malade, ils n’ont pas hésité une seconde. Stéphanie, une collègue et amie de 20 ans, explique à Ouest France : "Étant donné sa situation, il fallait l'aider. Et puis, quand c'est un enfant qui est malade, ça nous prend au cœur."

Sandrine a donc appris qu’elle pourrait bénéficier de 213 jours de congés. "Quand la secrétaire me l'a annoncé, au téléphone, je lui ai fait répéter plusieurs fois. Je n'y croyais pas... [...] Je suis contente d'appartenir à cette entreprise et j'ai vraiment été touchée par ce geste. Surtout que c'est toute la société qui a donné : les ouvriers de tous les ateliers, les gens des bureaux, les adjoints, les chefs, le directeur..."

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