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Une Anglaise veut se faire implanter les ovules congelés de sa fille décédée pour devenir grand-mère

Un couple d'Anglais qui a perdu sa fille d'un cancer alors qu'elle n'avait pas 30 ans veut devenir grand-parent et a décidé d'utiliser les ovules congelés de la jeune femme décédée. Mais tout le monde n'est pas d'accord.

Une femme et son mari viennent de se lancer dans une bataille juridique pour pouvoir utiliser les ovules congelés de leur fille décédée pour avoir des petits-enfants. Elle veut même aller plus loin et elle-même porter les enfants de sa fille. Elle est âgée de 59 ans et son mari d’un an de moins. On a déjà refusé une fois d’accéder à leur demande, ils ont donc décidé de mener l’affaire à un niveau supérieur, peut-on lire sur le site du DailyMirror.


Sa dernière volonté était que ses ovules soient fertilisés par un donneur anonyme et implanté dans l’utérus de sa maman

Ce couple de parents a expliqué qu’ils voulaient juste réaliser le dernier souhait de leur fille. Cette dernière est décédée d’un cancer alors qu’elle n’avait pas encore 30 ans. Sa dernière volonté était que ses ovules soient fertilisés par un donneur anonyme et implanté dans l’utérus de sa maman. La jeune femme avait en effet fait congeler ses ovules quand on lui avait diagnostiqué un cancer et qu’elle espérait toujours pouvoir être mère un jour.


Une première?

Elle a malheureusement perdu sa bataille contre la malade et ses parents veulent respecter sa dernière volonté et emmener ses ovules dans une clinique de la fertilité à New York. Selon l’expert en fertilité, le docteur Mohammed Taranissi, ce cas pourrait être une première. "Je n’ai jamais entendu parler d’un cas de mère porteuse impliquant une mère et les ovules de sa fille décédée", a-t-il indiqué au DailyMirror.


Ce sera au tribunal de décider

L’autorité pour la fertilisation humaine et l’embryologie a refusé d’accéder à la demande des parents, expliquant qu’il n’y avait aucune trace écrite de cette demande de la fille décédée. Le couple espère maintenant que son action en justice aboutira et qu’ils pourront avoir des petits-enfants.

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