Partager:
Le 6 mars dernier, le compte Facebook de Laura Smet était piraté pour annoncer la mort imminente de Johnny Hallyday. Aujourd'hui, Le Parisien en sait plus sur le profil de l'usurpateur, qui n'en était pas à sa première victime.
Il y a un mois et demi, les fans de Johnny Hallyday étaient alarmés par un message posté sur le compte Facebook de la fille de la rockstar, Laura Smet. Le contenu du message annonçait la mort imminente du chanteur : "Bonjour à toutes et à tous. Comme vous le savez sûrement, je viens de passer une semaine à Los Angeles auprès de mon père. Hélas, les nouvelles ne sont pas bonnes. Il y a quatre mois, mon père a appris qu'on lui avait diagnostiqué un cancer des poumons." Si Laura Smet nie être l’auteure du message, son père confirme sa maladie. Les jours qui suivent la publication du message, Closer dévoile l’arrestation d’un homme, censé être le hacker du compte Facebook de la jeune femme. Son profil et son mode opératoire, restés secret pour le moment, viennent d’être révélés par Le Parisien.
Son objectif premier: revendre les informations à la presse
Le hacker aurait été informé de la maladie de Johnny Hallyday en espionnant des conversations entre le rockeur et sa fille, à l’automne dernier. Ne parvenant pas à revendre l'information à la presse, il passe à l'action quelques mois plus tard en piratant le compte Facebook de Laura Smet, le 6 mars dernier. Lorsqu’elle le découvre, cette dernière porte plainte, sur conseil de son avocat. Rapidement l'homme prend peur et la contacte par mail, sous le nom de "Jean Caulmavie". Dans son message, il lui intime de retirer sa plainte, sous peine de voir d’autres informations la concernant révélées. Le 10 mars, il est arrêté et mis en examen pour "accès frauduleux" dans un système informatique et "divulgation de correspondances", entre autres.
"17 ans qu'il n'avait pas mis les pieds dehors"
Désigné par l’initiale O. pour protéger son anonymat, l’homme âgé de 35 ans aurait espionné Laura Smet durant deux ans. Loin d’être un hacker professionnel, l’homme vit au nord de Paris, chez ses parents. Son père, qui s’est confié au Parisien, décrit son fils comme reclus du monde extérieur : "Dix-sept ans qu'il n'avait pas mis les pieds dehors. Il se réfugiait dans sa chambre au moindre coup de sonnette." Pour intercepter les communications de la jeune femme, O. se servait uniquement du smartphone que lui avait offert sa mère, apprend-on.
Laura Smet n’était d’ailleurs pas sa première proie puisqu’il aurait également espionné d’autres personnalités télévisuelles et sportives, parmi lesquelles Cécile de Ménibus, soupçonnent les enquêteurs.
