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Virginie Efira s’est ouvertement confiée à nos confrères de Society concernant ses débuts sur le grand écran. Elle confie avoir entretenu une relation compliquée avec les scénarios de ses premiers rôles.
Selon elle, ces derniers correspondaient trop à des personnages de comédies romantiques. "Pendant longtemps, j'étais complexée parce que j'avais l'impression que je projetais quelque chose de très "bonne santé" et je pensais que ça allait m'empêcher d'avoir des rôles intéressants", explique-t-elle avant d’ajouter : "C'était sans doute dû à ma morphologie, à mon passé de télévision, à une manière de se présenter au monde, une forme de politesse souriante".
Une rencontre qui a changé sa vie
Alors que la jeune actrice se sentait enfermée dans des rôles type, elle rencontre Justine Trinet, réalisatrice : "C’est devenu plus qu’une amie. C’est quelqu’un qui grâce au film qu’on a fait ensemble, "Victoria", on s’est rencontrées et c’est quelqu’un qui a un peu changé ma vie".
Virginie affirme que les mots de la réalisatrice lui ont permis de dépasser ses complexes. "Elle a perçu chez moi des choses que les autres ne voyaient pas, une dureté notamment, parce que je n'ai jamais été que joie et allégresse", confie-t-elle.
En 2019, Justine Trinet lui offre un rôle principal dans le long-métrage "Sybil". C’est le déclic : "Elle m'avait dit : "Détrompe-toi, tu peux avoir l'air un peu border", et j'étais très contente qu'elle me dise ça.".
