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Messmer lève le voile sur l’hypnose: "C’est une question de synchronisation"

L’hypnotiseur canadien a battu un record en avril dernier en hypnotisant pas moins de mille personnes en cinq minutes durant l’un de ses spectacles, rien que ça ! Bien que ces shows soient rodés et qu’aucun artifice n’ait été observé, une question se pose tout de même : qui est réceptif à l’hypnose ?

"Déjà de base, nous sommes tous réceptifs à l’hypnose. Avec des niveaux différents, avec des techniques différentes, on peut tous vivre cette sensation d’être hypnotisé", explique Messmer dans le RTL info Avec Vous de ce midi. "Moi, j’y vais avec une technique d’hypnose du spectacle au départ où je vais tenter de trouver les sujets les plus réceptifs du groupe et par la suite les inviter sur scène. Mais c’est pas tout le monde qui est rapidement réceptif à l’hypnose en moins de deux secondes, par exemple. Après, plus le spectacle est long, plus il avance et plus je conditionne votre cerveau à vivre cette expérience".

Ainsi, ces spectacles sont coupés en trois parties (début, après l'entracte et fin) afin d’offrir l’opportunité à tous de pouvoir vivre l’expérience de l’hypnose, chacun à son rythme.

"La réceptivité ça se développe, mais une fois qu’on a vécu l’expérience au moins une fois, ça reste à vie. Après, peu importe le show, quand vous viendrez me voir, vous allez replonger en quelques secondes dans cet état-là", ajoute-t-il. 

Pourquoi ça fonctionne chez les autres et pas chez moi ?

"C’est une question de synchronisation entre vous et moi", répond-il tout simplement. "On émane tous des fréquences. Par exemple, quand on parle avec une personne, on se sent bien avec elle, le contact se fait rapidement. Avec l’hypnotiseur et l’hypnotisé , c’est un peu la même chose. Moi j’émane un peu cette confiance avec cette fréquence-là et si vous êtes réceptif à cette fréquence, on va se connecter beaucoup plus rapidement et vous plonger plus rapidement dans le monde du rêve et de l’imaginaire".

Attention tout de même à ne pas trop se concentrer au point de brouiller les connections. "Si on veut trop, ça nous bloque aussi parce qu’on anticipe", explique ainsi l’expert. "On aimerait tellement le faire qu’on se laisse pas aller, on n’écoute plus. Il faut se laisser aller, faut se laisser porter et là, le contact peut se créer beaucoup plus facilement".

Décontraction et confiance sont donc les clés d’une séance d’hypnose réussie ! 

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