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"Pour être heureux, il faut commencer par s'aimer soi-même": Anthony Kavanagh partage les clés du bonheur dans son spectacle

Vous parcourez plusieurs pays pour présenter ce nouveau spectacle "Happy". Sur quel fuseau horaire vivez-vous ?

Je suis en décalage horaire non-stop. J'admets que ce n'est pas toujours évident, il faut vraiment être passionné. Il y a une dizaine d'années, je parlais avec un humoriste connu, de la génération qui m'a précédé, et qui me disait : "C'est un sport de jeunes de faire de la tournée et de l'humour comme on est seul". Maintenant, je commence à comprendre que c'est un sport de jeunes, mais moi, j'ai encore la flamme, j'ai encore la passion et j'ai encore envie de rencontrer les gens.

Votre spectacle n'est pas piquant, et il n'est pas cyniques, c'est une philosophie de vie que vous véhiculez ?

Je parle du bonheur. Donc, je voulais que ça soit effervescent, lumineux et que les gens sortent avec la patate et soient heureux. Et surtout, qu'ils sortent avec des outils. Je vous donne un exemple dans le spectacle, je dis : pour être heureux, il faut commencer par s'aimer soi-même.  

Le bonheur, ça part de l'intérieur et ça va vers l'extérieur, pas dans le sens inverse. Tu attire ce que tu es et pas ce que tu veux donc si tu es con, tu vas attirer des gens et si tu es gentil, tu vas attirer des gens gentils. Bref, si tu es entouré de cons, pose-toi des questions.

Vous faites quoi pour être heureux ? 

Le premier truc, c'est d'être reconnaissant. Si on est reconnaissant, la peur, le doute et la mauvaise humeur disparaissent. 

Quand je viens en Belgique, il y a encore des gens qui viennent voir mes spectacles et qui rigolent à mes conneries après des années d'absence.  Donc ça me donne la patate pour faire de la promo et parler du spectacle, parce que c'est vrai que c'est épuisant. Hier, j'étais en Suisse, la journée d'avant, j'étais dans le sud de la France et avant ça, j'étais à Montréal. 

Vous êtes humoriste, comédien, chanteur et également coach en PNL (Programmation neurolinguistique). Pour la recherche contre le cancer, certains animateurs de RTL vont monter sur scène avec le "Télévie en folie". Quels sont justement les conseils que vous pouvez donner pour faire rire ? 

C'est le gamin qui doit parler. Moi, sur scène, c'est l'enfant de six ans qui parle, donc c'est d'oublier l'adulte, d'oublier le présentateur. Et on veut voir le petit Olivier que je vois avec la lumière dans les yeux et avec ce sourire-là.

 

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