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Charlie Hebdo: clash entre Samy Naceri et Audrey Pulvar (vidéo)

Invité ce jeudi matin dans Le Grand 8 de Laurence Ferrari, Samy Naceri a eu un échange très tendu avec Audrey Pulvar au sujet des attentats de Charlie Hebdo.

"Peut-être que je vais mal me faire voir encore une fois", a prévenu Samy Naceri avant de répondre à la question d’Audrey Pulvar ce jeudi dans Le Grand 8 de Laurence Ferrari. Car si le comédien s’est dit horrifié par la violence des attentats, il s’est également insurgé de la une du journal satirique. Selon le comédien, il ne faut y pas toucher à la religion.

"17 morts et on remet une couche le lendemain"

"Il n'y a pas assez de mots pour qualifier la mort de ces journalistes et ces familles qui pleurent leurs proches. Mais laissons la religion. Arrêtons ! On a eu 17 morts et on remet une couche le lendemain avec 7 millions d'exemplaires avec le prophète", lance Samy Naceri.

"Donc ils ont raison, les tueurs ?"

Un vif échange commence entre les deux personnalités. "Donc ils ont raison, les tueurs ?", s'étonne Audrey Pulvar. "Pas les tueurs, non. Mais est-ce que Charlie a le droit? Pourquoi remettre une couche? C'est le prophète, c'est comme Moïse, Jésus-Christ. Avant il y avait des lois, on ne pouvait pas toucher à Pompidou ou Mitterrand, c'était interdit". "Il y a très longtemps alors", interrompt la journaliste. L’acteur de Taxi poursuit : "La religion ! Pourquoi remettre une couche le lendemain ?", "Parce que ça fait partie de nos libertés", réplique la journaliste.

"On peut étendre votre propos au viol des femmes"

Samy Naceri finit par résumer ainsi sa pensée : "La liberté d'expression s'arrête là où ça dérange l'autre". Et Audrey Pulvar de défendre son point de vue, "Dans ce cas, on ne fait plus rien, puisqu'on n'exerce plus notre droit à la liberté d'expression, à la liberté de caricature, à la liberté de mettre en cause le pouvoir, on peut étendre votre propos au viol des femmes. Les femmes à qui on reproche de s'habiller trop court. (...) Vous considérez que c'est la victime qui a tort d'exercer ses droits."

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