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Des migrants vendus sur des marchés aux esclaves en Libye: de nombreuses stars poussent un coup de gueule (vidéo)

Des milliers de personnes à travers le monde se sont "indignées" des cas d'esclavage en Libye dénoncés cette semaine par l'ONU et dans un documentaire choc de la chaîne américaine CNN. Le reportage, qui a provoqué une forte émotion, montre des migrants vendus aux enchères en Libye. De nombreuses stars sous le choc ont réagi sur les réseaux sociaux.

Le chanteur ivoirien Alpha Blondy a exprimé son opinion sur Facebook. "À messieurs les présidents de l’Union Africaine et à messieurs les présidents de la Cedeao. Permettez-moi de vous interpeller pour vous dire que nous, peuples Africains qui comptions sur vous pour nous défendre et pour nous protéger, nous sommes surpris et stupéfaits par votre silence devant la situation révoltante, humiliante et inacceptable que vivent vos ressortissants, nos frères, nos sœurs, nos fils et nos filles vendus comme esclaves en Libye (pays membre de l’union Africaine)", a expliqué la star.

Le rappeur français Booba s'est également exprimé sur Instagram: “Frelon, 400 ans c’est trop long, ce n'est pas la mer qui prend l’homme c’est Christophe Colomb".

 Le rappeur français MHD a également posté un message appelant au rassemblement contre l'Esclavage et les camps de concentration en Libye qui avait lieu samedi.

 

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Le rappeur belge Damso a également réagi sur son compte Instagram. Il a publié la photo d'une dame âgée avec le commentaire suivant: "J'ose même pas lui demander son avis sur ce qui se passe en Libye et ailleurs".

 

J'ose même pas lui demander son avis sur ce qui se passe en Libye et ailleurs.

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Le chanteur congolais Fally Ipupa a publié une photo sur Instagram avec le message suivant: "En plus de tous les maux dont souffre déjà notre Afrique, faut-il en plus que nous-mêmes fassions cette traite de nos frères?"

 

"En plus de tous les maux dont souffre déjà notre Afrique, faut-il en plus que nous-mêmes fassions cette traite de nos frères? #StopSlavery #StopModernSlavery #HumansNotMarchandise #WHerereisAfricaUnion?#DirigeantsAfricainsvousêtesoù? #RealAfricanLeadersAct #OneAfrica???????

Une publication partagée par Fally Ipupa (@fallyipupa01) le

Salif Traoré, le leader du célèbre groupe ivoirien Magic System, a également appelé les dirigeants africains à agir. "Il est temps que nos gouvernants s'engagent pour améliorer les conditions de vie des jeunes en Afrique en vue de les maintenir sur place, car ces jeunes fuient la misère de leurs différents pays", a-t-il déclaré à l'AFP. "C'est une double indignation, un cri de coeur: je suis indigné de voir les enfants d'Afrique mourir sous les océans en essayant de trouver des lendemains meilleurs", a-t-il ajouté, y voyant "une humiliation pour l'Afrique".

Le chanteur congolais Koffi Olomidé a lancé un coup de gueule. A ses yeux, si cette situation se produit, "c'est parce que les Africains des pays arabes d'Afrique n'en ont rien à foutre d'être Africains".

Le producteur et animateur Claudy Siar a poussé un coup de gueule largement partagé sur les réseaux sociaux. "Moi, le descendant d’esclave, j’ai la haine", a lancé le présentateur de The Voice Afrique.

Les présidents africains en colère

Vendredi, le président en exercice de l'Union africaine (UA), le Guinéen Alpha Condé, et le gouvernement sénégalais ont aussi fait part de leur indignation. L'UA "invite instamment les autorités libyennes à ouvrir une enquête, situer les responsabilités et traduire devant la justice les personnes incriminées" et "à revoir les conditions de détention des migrants", poursuit le texte.

Le président Alpha Condé "exprime son indignation face au commerce abject de migrants qui prévaut en ce moment en Libye et condamne fermement cette pratique d'un autre âge", selon un communiqué de la présidence guinéenne.

Le président nigérien Mahamad Issoufou s'était insurgé dès jeudi, affirmant: "La vente aux enchères de migrants comme esclaves en Libye m'indigne profondément. J'en appelle aux autorités libyennes et aux organisations internationales, afin que tout soit mis en oeuvre pour que cesse cette pratique d'un autre âge, que nous croyions à jamais révolue".

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