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Henri PFR se produira pour la première fois, en solo, la semaine prochaine à l'Ancienne Belgique. Le jeune DJ belge connaît une ascension fulgurante depuis quelques mois. Un reportage de Nathanaël Pauly et Pierre Haelterman.
Très sollicité à travers le monde, Henri PFR, le DJ bruxellois, a gardé les pieds sur terre. "C'est assez fou, je n'a pas vraiment de mot à mettre là-dessus. Par exemple là on est revenu d'Asie, là-bas des gens m'ont offert des cadeaux avec mon nom inscrit dessus parce qu'ils écoutent ma musique jusque-là bas et ça fait bizarre", a confié le Belge de 21 ans au micro de Nathanaël Pauly.
Le DJ a connu une ascension fulgurante. Il y a trois ans, il créait ses morceaux dans sa cave, aujourd'hui il se produit sur les scènes du monde entier. Il a mis ses études entre parenthèse pour se consacrer à sa passion. Au départ, Henri PFR est un musicien Classique. Il a découvert le piano à l'âge de cinq ans mais c'est finalement derrière les platines qu'il se révèle et s'épanouit. "Pour moi les platines sont de vrais instruments. C'est pour cela qu'il y a des bons et des moins bons DJ. Tu gères ton instrument ou tu ne le gères pas. Moi ça fait huit ans que j'apprends à utiliser cet instrument", a détaillé le Bruxellois.
"Je rentre à l'hôtel et je dors tôt"
Il fait partie de cette nouvelle génération de la scène électro belge qui émerge. "Les gens ont souvent cet image du DJ qui boit de l'alcool, qui fait la fête avec des filles alors qu'au final quand je mixe, j'ai une bouteille d'eau à côté de ma platine. Je ne bois pas une seule goutte d'alcool. Juste après je rentre à l'hôtel et je dors tôt", a ajouté l'artiste.
Il sera en concert à l'Ancienne Belgique le 11 mars.
