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L’ancienne secrétaire d’Etat américaine aurait-elle violé les lois fédérales sur l’archivage des données ? En effet, Hillary Clinton a visiblement utilisé son adresse mail personnelle pour envoyer des messages d’ordre professionnel, selon des informations fournies par le New York Times.
N’ayant pas disposé d’une adresse électronique du gouvernement fédéral, durant les quatre années de son poste au sein du département d’Etat, la dame a utilisé un compte personnel qui était dès lors moins protégé des risques de piratage. Il s’agit d’une révélation faite suite à l’enquête menée par la Chambre des représentants sur l’attaque du consulat américain à Benghazi, perpétrée le 11 septembre 2012.
Il s’agirait d’une violation de la loi fédérale indiquant que la correspondance des hauts cadres fédéraux (mails et courriers) doit être conservée en archives, car ces documents sont considérés comme des enregistrements gouvernementaux et doivent pouvoir être consultés. Les assistants d’Hillary Clinton auraient effectivement dû protéger ces différents mails sur les serveurs du département d’Etat. Or, cela n’a pas été le cas.
L’ancienne secrétaire d’Etat a récemment remis près de 55 000 pages reprenant ses courriels au département d’Etat, se conformant ainsi aux règles.
Quoiqu’il en soit, il est assez étonnant de constater qu’un haut personnage politique comme Hillary Clinton, à cette époque à la tête de la diplomatie américaine, puisse se montrer négligeant de la sorte. Car les messageries personnelles ne sont pas suffisamment sécurisées, et donc ne devraient en aucun cas être utilisées lorsque l’on occupe un poste au sein des services fédéraux (sauf en cas d’extrême urgence).
