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Le 23 mars dernier sortait Bienvenue place Beauvau, un livre d’enquête de trois journalistes, Olivia Recasens, Didier Hassoux et Christophe Labbé, à propos de l’utilisation de la machine policière a des fins politiques pendant les années de présidence de François Hollande. Ce livre a déjà beaucoup fait parler de lui, notamment parce que François Fillon s’en est servi pour accuser François Hollande d’avoir organisé les fuites dans la presse sur ses affaires judiciaires.
Un autre passage du livre a retenu l’attention de certains, mais pour une raison plus légère. Il parle d’une scène montrant le président sortir d’un buisson en compagnie d’une jeune femme. C’est trois mois après les révélations de Closer sur la liaison de François Hollande avec l’actrice Julie Gayet. "Le 6 avril 2014, jour du Marathon de Paris, la voiture du président de la République est bloquée Porte d'Auteuil", écrivent les journalistes qui précisent que pour éviter de rester coincé trop longtemps dans les embouteillages, un membre du personnel du président contacte la préfecture de police de Paris pour fluidifier le trafic.
Les fonctionnaires de police qui tentent d’évaluer la situation avec l’aide des caméras vont tomber sur une scène cocasse. Ils "veillent en permanence sur les 5.000 caméras vidéo de la police parisienne" et vont voir apparaître "en grand format (...) sortant d'un buisson, François Hollande et... une jeune femme que le président va ensuite prendre en photo avec son iPhone".
Ce jour-là François Hollande se rendait en compagnie de Julie Gayet à La Lanterne "l'ancien pavillon de chasse du château de Versailles, devenue résidence secondaire des présidents depuis Sarkozy." Des photos de cette fête étaient même parues dans la presse. Il est donc facile de faire le rapprochement entre la jeune femme de la vidéo de la police et Julie Gayet. Reste à savoir ce qu’ils faisaient tous les deux à cet endroit.
Les fonctionnaires de police qui sont tombés sur les images ont en tout cas tout de suite compris qu’ils n’avaient pas intérêt à ce qu’elles fuitent et elles ont été "mises à l’abri dans le coffre-fort" du cabinet du préfet de police.
