Accueil Actu

Lily-Rose Depp à propos de ses débuts au cinéma: "Ça me met un peu mal à l'aise"

Lily-Rose Depp, fille de Vanessa Paradis et Johnny Depp, à l'affiche mercredi dans "La Danseuse" de Stéphanie Di Giusto, assure vouloir "prendre son temps" dans sa carrière d'actrice. "Je viens de faire deux films en France dont je suis très fière. Du coup, j'ai envie de prendre mon temps, je n'ai pas envie de faire trop de choses", a-t-elle dit à l'AFP. "Je ne tourne pas en ce moment, mais comme toutes les actrices, je lis des scénarios. Je ne suis pas quelqu'un qui va dire oui à tout", a-t-elle poursuivi. "Et je n'ai pas envie de faire mille choses trop vite, parce qu'à un moment sinon les gens en ont marre".

Elle a débuté sa carrière au cinéma en 2014

L'actrice de 17 ans sera à deux reprises à l'écran cet automne en France, dans "La Danseuse", où elle interprète la prodige aux pieds nus Isadora Duncan, et dans "Planétarium", de Rebecca Zlotowski, en salles le 16 novembre, où elle campe une jeune médium américaine aux côtés de Natalie Portman. Elle avait débuté au cinéma en 2014, avec une apparition au côté de son père dans "Tusk" de Kevin Smith. Elle lui a donné à nouveau la réplique dans la suite de "Tusk", "Yoga Hosers", comédie fantastique sortie début septembre aux Etats-Unis.

C'est "quelqu'un d'un peu manipulateur, qui prend ce qu'elle veut et qui pense à sa carrière"

Dans "La Danseuse", qui raconte l'histoire de l'Américaine Loïe Fuller, créatrice de la danse serpentine et icône de la Belle Epoque (incarnée par la chanteuse et actrice Soko), Lily-Rose Depp campe une Isadora Duncan "séductrice". C'est "quelqu'un d'un peu manipulateur, qui prend ce qu'elle veut et qui pense à sa carrière", décrit la jeune femme filiforme, également égérie de Chanel.

"Ca me met un peu mal à l'aise parce que je suis très timide"

Après avoir monté les marches de Cannes en mai pour "La Danseuse", présenté dans la sélection parallèle "Un certain regard", l'adolescente a foulé en septembre le tapis rouge de la Mostra de Venise et du Festival de Toronto pour "Planétarium", présenté hors compétition. "Je ne m'attendais vraiment pas dans la première année de ma carrière à aller à Cannes, puis après Venise et Toronto. C'était très surréel", raconte-t-elle.

L'intérêt suscité par ses apparitions, elle le trouve "flatteur", mais "ça me met un peu mal à l'aise parce que je suis très timide". "C'est bizarre pour moi", dit-elle, en reconaissant quand même avoir "un peu l'habitude, juste à cause de mes parents et de la façon dont j'ai grandi".

À la une

Sélectionné pour vous