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Suite aux menaces au caractère terroriste des pirates informatiques, la société de production Sony Pictures renonce finalement à sortir "L’interview qui tue!" Les hackers parlent de représailles rappelant le "11 septembre 2001".
Sony a finalement décidé d’annuler la sortie du film polémique "L’interview qui tue" ("The Interview" en version originale) suite à des mails de menaces terroristes."Nous avons décidé d’annuler la sortie prévue au 25 décembre", a déclaré la major au site The Wrap.
Le film "The interview", qui devait sortir pour Noël, est une parodie tragique sur un complot fictif orchestré par la CIA pour assassiner le dirigeant de la Corée du Nord, Kim Jong-Un. Après une avant-première annulée à New-York suite à des première menaces, plusieurs cinémas ont déprogrammé le film à tour de rôles, en l’espace de 24 heures. Par ailleurs, les deux acteurs principaux, Seth Rogen et James Franco, ont annulé leurs apparitions publiques pour promouvoir le film.
Devant une telle débâcle, Sony Pictures, qui devait distribuer le film, a renoncé lui aussi à le sortir dans les salles. Une décision vivement critiquée, par les acteurs notamment.
Les pirates évoquent "le 11 septembre 2001"
Le destin tragique de "The interview" est directement lié à aux menaces terroristes perpétrées par des pirates informatiques depuis plusieurs jours. Les exploitants de cinéma, censés diffuser le films, ont reçu des mails inquiétants. "Bientôt le monde verra quel mauvais film Sony Pictures Entertainment (SPE) a fait. Le monde sera plein de craintes" ont annoncé les pirates de GOP sur le site Pastebin.com. "Rappelez-vous le 11 septembre 2001. (...) Tout ce qui va se passer dans les prochains jours sera dû à la cupidité de SPE. Le monde entier dénoncera Sony." Ils ont ainsi directement menacés les spectateurs qui souhaitaient aller voir le film.
Rien n’indique que les menaces viennent de pirates sud-coréens, tandis que les chaînes NBC et CNN prétendent en avoir la confirmation.
