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Une chanson de Prince tellement obscène qu’elle a lancé la création du célèbre logo d’avertissement parental

Les hommages continuent d'affluer du monde entier vendredi au lendemain de la mort brutale à 57 ans du chanteur américain Prince, musicien de génie qui a marqué des générations de fans, décédé dans des circonstances encore mystérieuses. La mort du " kid de Minneapolis " est aussi l’occasion de redécouvrir certains aspects de sa carrière. Si Prince a prohibé les gros mots de ses chansons après être devenu témoin de Jéhovah en 2001, les paroles de certains de ses titres des années 80 ont choqué dans plus d’un foyer américain.

En décembre 1984, Tipper Gore, l'épouse du sénateur et futur vice-président des États-Unis Al Gore, achète l’album de Prince pour y retrouver le tube "Purple Rain". Sauf que le disque ne contient pas que des jolis slows sirupeux. Quelle ne fut pas sa surprise d’entendre, venant de la radio de sa fille de 11 ans, des paroles racontant l’histoire une jeune femme se masturbant dans un lobby d'hôtel avec un magazine...

Il s’agissait de la cinquième plage du disque. La chanson "Darling Nikki" décrit en effet une scène d’amour entre Prince et l’une de ses "sex friends". Choquée, la mère de famille décide de faire de la question de la représentation du sexe et de la violence son cheval de bataille. Elle fonde le Parents Music Resource Center, un groupe de pression qui entend moraliser l'industrie musicale. Cette dernière accepte ainsi la mise en place du label "Explicit Lyrics: Parental Advisory".

Prince, Madonna, AC/DC et bien d’autres voient leurs disques affublés de cet autocollant. Loin d’être infamant, celui-ci est peu à peu devenu un gage de qualité, notamment dans le métal et le hip-hop.

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