Albert II tremble… d’émotion, pas de maladie !

Un uniforme mal taillé de chef d’État-major de la Force terrestre pour le Roi et un élégant manteau jaune griffé Olivier Strelli pour la Reine. Albert II prononça le serment constitutionnel face aux chambres, aux corps constitués, aux présidents des exécutifs régionaux et communautaires et aux invités. En ce jour historique, Albert II n’apparut pas comme le plus fort des hommes. Il ne réussit pas à réprimer un tremblement de la main, un signe que certains n’hésitèrent pas à assimiler à un symptôme d’une maladie de Parkinson cachée. Très vite, Albert II comprit que rien ne lui serait épargné. Le moindre de ses faits et gestes serait examiné et commenté dans la presse. Lui qui avait appris à vivre à une relative distance de l’œil du cyclone médiatique allait s’y replonger à l’âge où l’on peut légitimement commencer à songer à la retraite. Et pourtant, ce tremblement qui provoqua autant de réactions n’était que le signe tangible de l’émotion d’un homme au sortir de toutes les épreuves qu’il venait de vivre. En l’espace de neuf jours, la Belgique avait perdu son Roi, l’avait porté en terre et avait trouvé un nouveau souverain. Pour Albert, la perte de ce Roi avait aussi été la perte d’un frère et du plus cher des amis.

Seul sur l’estrade, face au pays et à ses deux Reines, il était impossible pour Albert II de ne pas songer à tout cela. En prêtant serment d’une voix étranglée par l’émotion, il révélait à tous un aspect méconnu de sa personnalité. Mais rares étaient ceux qui pouvaient encore deviner qui était vraiment le nouveau Roi des Belges.

Tout au long des cinq épisodes de la série-événement diffusée sur RTL-TVI, nous allons revivre les grands événements et les aspects privés d’un règne qui a changé l’histoire de la Belgique. Rendez-vous les 31 mai et 7 juin !