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D’Erasme à Louvain, le couple royal a partagé la douleur des Belges.
Après des événements tragiques, on estime aujourd’hui normal que les souverains se rendent au chevet des victimes. Les historiens nous expliquent qu’il s’agit de la dimension compassionnelle de la couronne. Pour autant, cela n’a pas toujours été le cas. Par le passé, les rois et les reines quittaient rarement leurs palais pour venir à la rencontre de la population. En Belgique, les choses ont vraiment changé avec le règne d’Albert Ier et d’Elisabeth.
Avec le temps, la monarchie a perdu une partie de son rôle effectif en terme de pouvoir mais elle a acquis une dimension beaucoup plus importante en terme symbolique. Aujourd’hui, il serait inconcevable de ne pas voir les souverains se rendre au chevet des victimes. Dans le cas de Philippe et Mathilde, la gravité de leurs visages tout au long des heures et des jours qui ont suivi l’attentat a démontré l’étendue de leur tristesse. La reine Mathilde a toujours eu un visage très expressif, autant dans les moments heureux et tragiques. En ces heures tragiques, l’épouse du Roi était toujours au bord des larmes.
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Patrick Weber, chroniqueur royal RTL. Retrouvez-moi tous les soirs dans "On refait le monde" à 19h et dans "Quelle Histoire !" le weekend sur Bel RTL.
