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Dossier royal: 20 ans après, qui a remplacé Diana?

Comme chaque vendredi, notre chroniqueur royal, Patrick Weber, développe un sujet d'actualité concernant le gotha.

20 ans après le décès de la princesse Diana, notre chronique royal, Patrick Weber se pose une question: "qui peut remplacer la princesse des coeurs?"

Kate ne sera jamais Diana !

Les journalistes ont beau traquer la proie idéale, personne ne peut succéder à Diana.

La nature a horreur du vide, c’est bien connu. Les médias aussi ! Faisons un retour en 1997. Alors que la polémique entourant la disparition de la princesse et la responsabilité réelle ou supposée des paparazzi dans l’accident continuait à faire rage, les rédacteurs en chef des tabloïds s’interrogeaient. Qui pourrait prendre la relève de la princesse morte ? Au sein de la famille Windsor, nulle succession ne paraissait assurée. Un moment, les journalistes jetèrent leur dévolu sur Sophie Rhys-Jones, la nouvelle épouse de prince Edward. Blonde et mince, la jeune femme semblait pousser le souci de ressemblance avec Diana jusqu’à adopter la même coiffure. Néanmoins, la nouvelle princesse ne possédait ni l’aura ni le charme de la défunte épouse du prince Charles. L’aura, ça ne se commande pas. On l’a... ou on ne l’a pas !

L’arrivée de Kate a rendu de l’espoir aux éditeurs de tabloïds et de magazines royaux. La jeune épouse de William est vite devenue la coqueluche des amateurs d’infos royales. Mais en accédant au rang de personnalité la plus bankable de la famille Windsor, Kate n’a pas succédé à Diana pour autant. Impossible de prendre la place d’une princesse qui avait fini par squatter les couvertures des magazines de la planète entière. De son côté, Kate a réussi à ne pas glisser dans les excès de la peoplelisation. Tant mieux pour elle !

Camilla l’anti-Diana (et contente de l’être)

Ces deux-là, impossible de les confondre !

1997, après la mort de Diana, Camilla a appris à lutter contre un fantôme et elle n’avait que peu de chance de faire le poids. Alors, tout espoir était-il perdu ? C’était compté sans la détermination de Charles. Divorcé, célibataire et, dans l’esprit du public, également veuf, le prince n’avait plus aucune raison de reculer. Il était déterminé à ne pas se laisser confisquer, une fois de plus, son bonheur. À Buckingham Palace, les services de la reine avaient les yeux rivés sur les sondages de popularité. Ils constataient avec plaisir que la cote de Charles remontait. Le peuple appréciait son comportement avec ses enfants et, dégagé de la sempiternelle comparaison avec Diana, il effectuait très correctement son job. Le ‘cas’ Camilla continuait à diviser l’opinion mais de plus en plus de Britanniques estimaient que le prince avait le droit de refaire sa vie.

Célébré à Windsor, le second mariage du prince de Galles a été l’antithèse du premier, à tous les niveaux. Plus proche et plus sincère, il a réussi à faire accepter un état de fait que beaucoup auraient encore jugé inacceptable, peu de temps auparavant. Et pour la première fois, l’ombre de Diana ne semblait pas trop lourde à porter par la famille. La preuve que le temps finit toujours par faire son œuvre ? Sans doute !

La reine Mathilde en Diana ? C’est loupé !

Qui va devenir la star royale de la presse people ?

Après la mort de Diana en 1997, tous les journaux se sont mis en quête de la perle rare qui allait devenir la nouvelle star royale. Alors les regards se tournaient vers l’étranger. En Belgique, le prince Philippe héritier du trône épousait une jeune femme blonde issue de la noblesse : Mathilde d’Udekem d’Accoz. Elle était jolie et pas avare en sourires. Le mariage célébré dans la cathédrale Saint Michel et Gudule fut éminemment romantique et rassembla un parterre de têtes couronnées et de futurs souverains.

Mais Mathilde a toujours été nettement plus sage que la défunte princesse de Galles et elle est rapidement rentrée dans le rang convenu de la monarchie. En d’autres mots, il ne fallait attendre aucune histoire croustillante venant de sa part... tout le contraire de Diana ! Après quelques tentatives de starification opérées par les magazines people, la Mathildemania s’est limitée aux frontières de son royaume.


Des Diana dans les cours du nord ?

Et si la nouvelle Diana était une princesse des neiges ?

Toujours en quête de nouvelles sensations royales après la mort de Diana en 1997, les éditeurs se sont d’abord rabattus sur Mette-Marit de Norvège qui sentait beaucoup plus le soufre. La fiancée du prince héritier Haakon était une femme divorcée, mère d’un enfant (Marius) et on murmurait même qu’elle aurait touché à la drogue dans sa folle jeunesse (c’était le cas de son ex). Toutefois, la princesse blonde manquait de glamour et son histoire lassa rapidement les amateurs de potins royaux. Mette-Marit en new Diana ? Mauvaise pioche !

Toujours en Scandinavie, ce fut la romance du très charmant prince Frederik avec la (tout aussi charmante) Mary, une jeune Tasmanienne qui enflamma les cœurs. Le couple était très amoureux et pas l’ombre d’un scandale ne vint éclabousser leur love-story. Mais depuis son mariage, Mary est parfaite dans son rôle de princesse et apparaît nettement plus équilibrée que Diana. Le récent voyage de Philippe et Mathilde à Copenhague a encore prouvé à quel point la jeune princesse a accepté de jouer le jeu de la monarchie... sans déraper comme Diana dans celui, nettement plus trouble, du show-bizz


Letizia, la plus Diana des princesses !

La reine d’Espagne est une control-addict.

Pour remplacer Diana dans le cœur des passionnés de potions royaux, le salut est partiellement venu de l’Espagne. La chance ? Le prince héritier Felipe était tombé amoureux de la présentatrice vedette des infos à la télé. La jeune femme s’appelait Letizia et elle s’imposa d’emblée par son profil de femme indépendante, élégante et très glamour. Mincissime, on la soupçonna rapidement d’anorexie. Les tenants de la monarchie lui reprochaient ses origines roturières et prédirent qu’elle ne pourrait jamais se faire aux exigences de protocole de la couronne. Par ailleurs, ils estimaient que la stricte reine Sofia ne ferait pas de cadeau à sa belle-fille.

Rapidement, il apparut qu’il n’en était rien. Letizia et Sofia se montrèrent proches, au point que la princesse des Asturies donne à sa deuxième fille le prénom de sa belle-mère. En bonne professionnelle de l’image, elle a appris à contrôler son image. Du choix de ses tenues à ses déclarations en passant par ses coiffures, L’épouse de Felipe contrôle tout. Dès lors, si Letizia apparaît aujourd’hui comme une des altesses les plus " bankables " du gotha européen, elle ne marche pas dans les traces de Diana. Tant pis pour les paparazzi, il n’y aura pas d’autre Lady Di... Diana restera à jamais unique !

Par Patrick Weber
Chroniqueur royal RTL


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