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Dossier royal: argent, Brexit, et ras-le-bol du prince Harry, il s’en passe des choses à Buckingham Palace !

La semaine a été chahutée pour la famille royale d'Angleterre. Notre chroniqueur royal, Patrick Weber revient d'ailleurs sur cette actualité chargée Outre-Manche.

Argent : La reine gagne le jackpot!

Elizabeth II en avait-elle vraiment besoin ?

C’est bien connu, The Queen a des oursins dans les poches ! Elle n’aime pas les dépenses inutiles et rechigne toujours à ouvrir son porte-monnaie en public. D’ailleurs, elle ne doit pas le faire puisqu’il se trouve toujours dans les parages un assistant pour subvenir aux menues dépenses de sa royale patronne.

Néanmoins, Sa Majesté a aussi quelques besoins et des faux frais à honorer. De nombreux Britanniques ont été surpris de voir sa dotation passer de 48 à 86 millions d’euros cette année ! La reine était-elle à ce point au bout de ses économies ? Pas du tout ! C’est tout simplement qu’un ambitieux chantier de rénovation se profile à Buckingham Palace. Le palais de la reine est aussi le palais de tous les Anglais et à ce titre, Sa Majesté juge tout à fait légitime que ses sujets mettent la main à la poche. D’ailleurs l’annonce de cette augmentation n’a pas provoqué de réactions particulièrement négatives au Royaume-Uni. On se souvient qu’après l’incendie du château de Windsor, elle avait été obligée d’ouvrir ses palais aux touristes pour participer à la rénovation de sa royale demeure.



Le prince Charles trouve les mots justes

Et il n’hésite pas à toucher ses futurs sujets

En visite dans le centre sportif qui accueille les victimes de l’incendie de la tour Grenfell, le prince Charles a, une fois de plus, prouvé son sens du contact.

Là où sa royale maman conserve toujours des gants en public, le prince va à la rencontre de ses compatriotes mains nues et très souriant. Il leur parle et les touche, comme s’il s’agissait de proches ou d’intimes. Charles démontre que l’on peut être une altesse à cheval sur les principes et les usages, tout en se montrant proche et en totale empathie avec ceux qui souffrent. C’est tout le secret de la réussite de la famille royale anglaise qui parvient à associer les différentes générations de la « Firm » selon les obligations et les circonstances. A chaque génération son style !


Les femmes de la reine Elizabeth II

Pas toujours simple d’être une femme auprès de The Queen.

On a appris que la garde de Sa Majesté la reine Elizabeth était désormais commandée par une femme Megan Couro. C’est une grande première en Angleterre et cela prouve (si besoin était) que la reine d’Angleterre n’est pas… misogyne !

Néanmoins, les rapports de la reine avec les femmes les plus proches d’elle n’ont pas toujours été simples. Sans revenir sur le clash avec la princesse Diana, il faut pointer les relations très conflictuelles qu’elle a entretenues avec son premier ministre Margaret Thatcher. Et il semble bien que cela ne soit pas plus facile avec sa ‘première’ actuelle Theresa May. Le simple choix de son chapeau lors de l’ouverture du parlement prouve à quel point Elizabeth ne cautionne pas sa politique Brexit. Il faut dire qu’Elizabeth a vécu la guerre et qu’elle mesure l’influence bénéfique que l’Europe a eue pour la paix.




Les abeilles de Camilla

Charles et Camilla ne se sont pas faits tatouer.

En visite à Manchester, Charles et Camilla ont arboré avec fierté les célèbres abeilles de Manchester. Il s’agissait pour le fils et la belle-fille de la reine de rendre hommage à la ville martyre après l’agression commise par Daesh. Ils ont visité l’Arena, tenant à voir de leurs yeux le lieu du drame qui a coûté la vie à 22 personnes.

Pour autant, le prince de Galles et la duchesse de Cornouailles ne sont pas allés jusqu’à se faire tatouer la petite abeille comme de nombreux Mancuniens après l’attentat. Tout est une question de style et de conventions sociales. Mais le cœur y était !



Harry, le prince qui voulait tout plaquer

Mort de Diana : les révélations continuent.

Incroyable, Harry et William continuent à se lâcher à propos des confidences et de la mort de leur maman. Lors d’un entretien à Newsweek, il fend complètement l’armure. A propos de l’armée d’abord : « La meilleure échappatoire de ma vie, j'avais le sentiment de vraiment accomplir quelque chose ». Puis au sujet de ses années d’excès : « J'ai passé des années à m'éclater et je ne voulais pas grandir ».

Il en profite pour professer une fidélité sans faille à sa grand-mère, la reine Elizabeth II qu’il a baptisé « the boss ». Il explique aussi qu’il a voulu à une époque tout plaquer, quitter la famille royale et vivre une autre vie. Puis, il a choisi d’y rester pour jouer un rôle et trouver sa place.

Last but not least, il insiste aussi sur l’importance de son frère William : « William et moi sommes incroyablement passionnés par les causes que nous soutenons, et elles ont été choisies parce qu'elles se trouvent sur le chemin que nous a montré notre mère. »

Vingt ans après sa mort, Diana continue à faire des miracles. Jamais les princes anglais ne s’étaient exprimés avec autant de franchise à propos de leur vie et de leurs fêlures.

Par Patrick Weber
Chroniqueur royal RTL

Retrouvez-moi tous les soirs dans « On refait le monde » sur Bel RTL à 19 heures et dans « Quelle Histoire ! » le weekend sur Bel RTL.

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