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Une marque de produits cosmétiques et amincissants a utilisé l'image de la Reine Mathilde à son insu pour faire sa publicité. Des montages photo pour le moins grossiers, repérés par Sudpresse que le palais n'a pas encore commentés. Mathieu Langer et Gaetan Delhez détaillent cette information pour le RTLINFO 13H.
Mathilde effigie d'une publicité son insu. Deux marques de cosmétiques ont utilisé son image à des fins commerciales. Le site présente des photos avant/après: à gauche, la souveraine en 2003, alors qu’elle était enceinte de 8 mois. A droite, un cliché officiel où Mathilde apparaît sous son meilleur jour.
D’autres images sont grossièrement retouchées, accompagnées de textes d’un français plutôt douteux. "Le roi Philippe n’était pas heureux au début, mais après beaucoup de persuasion, il convient de laisser le peuple entré (sic)". "Combien a-t-elle perdre tout le poids de la grossesse si vite ? Les secrets sont ici".
Usurper l’image d’une personnalité publique à des fins publicitaires n’est interdit, c’est ce qu’on appelle la violation du droit à l’image. "On peut parler de violation des droits à l’image dans la mesure où une image a été utilisée sans l’autorisation de la personne et lorsque l’on utilise l’image de la personne sans demander son autorisation, on commet une violation du droit à l’image", explique Marci Isgour, avocat professeur en droit des médias
Cette affaire n’est pas sans rappeler d’autres publicités utilisant des personnalités publiques comme Nicolas Sarkozy et son épouse en 2008. Le Palais Royal n’a pas encore réagi mais il pourrait exiger d’interdire la diffusion de ces images en réclamant des dommages et intérêts.
Avant Mathilde, le roi Albert II, placé aux côtés du prince Charles et de Bill Clinton illustrait une publicité de rencontres extraconjugales. L’intérêt pour ces entreprises est toujours le même : gagner en visibilité, en payant le moins de frais possibles pour avoir enfreint la loi.
