Les altesses au top de l’été

Willem Alexander et Maxima médaillés olympiques : ils ont brillé à Rio !

Les Jeux Olympiques avaient plutôt mal commencé du côté des altesses. On avait appris que des stars du gotha comme Kate, William, Harry et Charlène ne feraient pas le voyage du Brésil. Côté excuses, le prince de Monaco avait révélé que Charlène était inquiète par rapport au virus Zika (au moins, c’était honnête). A Londres, on s’est un peu emmêlé les pinceaux en adoptant un langage diplomatique et en mettant en avant l’agenda chargé des princes. Oui... on vous croit ! En plus, l’absence de Kate a relancé les rumeurs sur une possible grossesse de la duchesse.

Heureusement, d’autres altesses n’ont pas hésité à affronter les méchants moustiques. A tout seigneur... nos souverains Philippe et Mathilde ont été encourager nos athlètes mais il faut reconnaître qu’ils n’ont pas été les plus assidus. Au top du podium, on retrouve la famille royale danoise qui  été très présente... mais qui a été battue sur le poteau par le roi et la reine des Pays-Bas qui ont littéralement accompagné leurs champions, jusque sur les plus hautes marches des podiums.

Pippa, une femme en or: une drôle d’histoire de bague

Il a suffi que Pippa révèle sa jolie bague de fiançailles pour que commence la guerre des bagues au Royaume-Uni ! La jeune femme qui convolera bientôt avec son beau financier James Matthews a reçu une bague estimée à 230.000 euros. A côté de cela, la bague de sa grande sœur Kate estimée à 128.500 euros fait pâle figure... Mais il faut préciser que cette bague a été jadis celle de Diana et possède donc une richesse sentimentale unique.

Mais ce n’est pas tout... Quelques jours plus tard, Pippa montrait, l’air de rien, sa nouvelle montre Cartier. Renseignement pris, elle est estimée à 17.400 euros. Le hic, c’est que la montre de la grande sœur ne soutient pas la comparaison. Même marque, même collection mais modèle différent, elle ne vaut " que " 5.850 euros. Cette guéguerre est un peu vaine mais elle réjouit les éditeurs des tabloïds qui jouent à " celle qui aura le plus beau mariage. " On vous tiendra au courant des suites de la guerre des sisters !

Mohammed VI s’engage: un discours historique

Le fait est assez rare pour être signalé. Le roi Mohammed VI du Maroc a profité de cet été pour prendre la parole et s’adresser aux Marocains de son pays bien sûr, mais aussi de l’étranger. Il a dénoncé les agissements des terroristes et affirmé qu’ils étaient voués à l’enfer éternel. Fustigeant les djihadistes, il est revenu sur l’assassinat lâche et abject du père Hamel en France.

Ne l’oublions pas, au Maroc le roi est aussi le Commandeur des Croyants. Sa parole n’en prend donc qu’un relief encore plus important. Le souverain chérifien se présente comme le chantre des musulmans modérés et prend clairement position en mettant en garde contre les dérives des fous de dieu. De toute évidence, le Maroc occupe une place particulière sur l’échiquier international et entretient une relation à part avec l’incarnation du pouvoir, à la fois temporel et spirituel.

Marie de Danemark, une princesse gay friendly

Une fois n’est pas coutume, une princesse est descendue dans la rue pour participer à la Gay Pride de Copenhague. L’air de rien, la présence de la belle-fille de la reine dans une telle manifestation a eu un grand retentissement à travers tout le pays.

Ce n’est pas la première fois qu’une altesse prend fait et cause pour la tolérance envers la communauté LGBT. Le prince William a récemment fait la couverture d’un magazine homosexuel et la prince Victoria de Suède a participé à plusieurs galas réunissant des membres de la communauté gay de son pays. Même ouverture du côté de la reine Maximà des Pays-Bas... sans oublier la défunte princesse Diana qui avait été la première à briser les tabous sur cette question longtemps délicate.

L’empereur qui ouvre la bouche, c’est l’événement nippon de l’été !

Les Japonais n’en ont pas cru leurs yeux... ni leurs oreilles. Pour la deuxième fois depuis le début de son règne, l’empereur du Japon a pris la parole et s’est adressé à son peuple. La première fois, il voulait s’associer à la détresse de son peuple après la tragédie de Fukushima. Cette fois, il s’agissait d’ouvrir son cœur de manière inédite.

Le souverain octogénaire n’a pas hésité à parler de l’effet de l’âge et de sa volonté de passé la main. Il n’a pas prononcé le mot tabou d’abdication mais son peuple a bien compris qu’il voulait tourner la page et céder ses prérogatives à son fils. Mais le Japon n’est pas la Belgique et cette volonté impériale doit se traduire dans la loi alors que le premier ministre est vivement opposé à ce changement. Beaucoup estiment que Akihito pourrait déléguer ses pouvoirs à son fils aîné, tout en conservant son titre impérial. Si on n’était pas au Japon, on appellerait cela un compromis à la belge !

Patrick Weber, chroniqueur royal RTL. Retrouvez-moi tous les soirs dans On refait le monde sur Bel RTL à 18 heures.