Les princes du Japon: la princesse la plus triste du monde

Depuis son mariage en 1993, l’épouse de l’héritier du trône a fait l’objet de toutes les spéculations et de toutes les rumeurs. Sa romance avec son prince charmant avait été mal vue par l’omnipuissante Agence Impériale ou Kunaicho qui règle dans les moindres détails les faits et gestes des membres de la plus ancienne dynastie du monde.


Un style jugé trop occidental

Dès le début, on lui a reproché son style trop occidental, son ambition professionnelle, son goût pour la liberté et, pire que tout, son intelligence ! Masako a longtemps hésité avant de franchir le pas, puis elle a fini par accepter. Pour le meilleur, mais surtout pour le pire. C’était le début d’une longue période de doutes. Pour ne rien arranger, l’héritier se faisait attendre... Avec toute la pudeur digne de l’empire du Soleil Levant, on répondait invariablement que la princesse était ‘fatiguée’ et qu’elle devait ‘prendre du repos’. Une manière élégante de dire que Masako entrait dans une profonde dépression dont elle n’était pas près de voir la fin. La naissance de la princesse Aiko en 2001 après une fausse-couche en 1999 ne lui rendit pas le sourire. Elle était heureuse d’être maman mais se sentait coupable de ne pas avoir donné d’héritier mâle au trône. A Tokyo, la règle reste stricte et il est hors de question qu’une femme devienne impératrice régnante.

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Par Patrick Weber, Chroniqueur royal RTL 

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