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Philippe et Mathilde, tout le contraire d’Albert et Paola

Jadis, les parents étaient absents… aujourd’hui, ils ne veulent plus passer à côté de l’éducation de leurs enfants !

Les souverains des Belges ont longtemps eu tendance à déléguer l’éducation des petits princes à des gouvernantes dont c’était le travail. Des gouvernantes jouaient un rôle de deuxième maman tandis que les reines faisaient leur métier de reine. Ce n’était pas le cas qu’en Belgique, c’était la même chose dans toutes les monarchies européennes. On raconte même qu’en Angleterre, le petit prince Charles ne reconnaissait pas sa maman quand elle rentrait de voyage à travers le monde !

Chez nous, les princes devaient demander une audience pour pouvoir parler à leur propre père. C’était le cas pour le futur Léopold II avec son père Léopold Ier. Pour le jeune Baudouin, une fausse école avait été recrée au palais pour qu’il ait l’illusion d’être un enfant comme les autres. Heureusement, toutes ces pratiques d’un autre âge sont bien révolues! Elisabeth connaît aujourd’hui une scolarité normale, même si tout est fait pour la préserver de l’attention envahissante des médias. Pas facile d’être une petite fille comme les autres quand on est duchesse de Brabant mais pour le moment, le challenge semble réussi. On ne peut que lui souhaiter de continuer sur le même chemin... Même pour un prince, on ne confisque jamais l’enfance d’un enfant !

Patrick Weber, chroniqueur royal RTL. Retrouvez-moi tous les soirs dans "On refait le monde" à 19h et dans "Quelle Histoire !" le week-end sur Bel RTL.

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