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Quelles écoles pour les princes et princesses?

Notre chroniqueur royal, Patrick Weber revient sur les parcours scolaires de certaines de nos têtes couronnées avec leurs particularités...

Elisabeth de Belgique change d’école. Cette annonce a été faite cette semaine. L'occasion pour notre chroniqueur royal, Patrick Weber de revenir sur les parcours scolaires de certaines de nos têtes couronnées avec leurs particularités... 

La princesse s’éloigne de la Belgique

Le palais royal a annoncé la poursuite de la scolarité de la princesse Elisabeth au Royaume-Uni. Dès la fin du mois d’août, elle prendra le chemin de l’UWC au Pays de Galles où elle étudiera pour décrocher un bac international. Cette école est réputée pour sa mixité, des jeunes issus de tous les horizons venant y étudier. Une majorité des étudiants est même boursière… pas notre princesse, bien sûr !

Cerise sur le gâteau, l’école est réputée progressiste et libérale. L’accent y est porté sur les relations internationales envisagées sous l’angle humain. Elisabeth y soufflera ses 17 bougies le 25 octobre et vivra la fin de son adolescence loin du pays. La formation de la future reine franchit une nouvelle étape.



La vraie-fausse école d’Albert II

A l’époque du (jeune) Albert II, les profs venaient en personne au château !

L’éducation d’un prince ne ressemble certes pas à celle d’un petit garçon « normal ». Il lui faut partager l’amour qu’il donne et qu’il reçoit entre ses parents, ses gouvernantes et ses précepteurs. Et même s’il est doré, le monde des enfants de rois est trop souvent solitaire. Dans les années trente, les habitudes ont changé et les couloirs des palais se sont faits moins hostiles pour les petits princes. Bien sûr, il n’est pas encore question d’inscrire les enfants royaux dans des écoles publiques mais Léopold III a tenu à leur reconstituer une ambiance scolaire aussi normale que possible. Une classe plus vraie que nature avec ses bancs, ses chaises et son tableau a été installée au palais et des petits condisciples ont été triés sur le volet pour accompagner la scolarité des princes. Pour un peu, on aurait presque pu imaginer que les précepteurs du palais étaient devenus de simples instituteurs ! Cette génération sera la dernière à connaître ce genre d’éducation à l’écart du vrai monde.


La difficile jeunesse du prince Charles

Le prince Charles n’a pas été un étudiant modèle !

L’héritier de la couronne d’Angleterre n’a jamais été le fils dont avait rêvé son père ni le futur roi imaginé par sa mère. Charles est un être atypique à la fois sensible et implacable, intelligent et maladroit. Petit flash-back sur l’éducation du futur souverain d’Angleterre.

Charles naît trois ans après la fin de la deuxième guerre mondiale. Dès 1955, la reine décide d’introduire un soupçon de modernité dans l’éducation du jeune homme en l’envoyant à l’école. Il s’agit de rompre quelque peu l’isolement traditionnel des princes par rapport à la « vraie vie » de son peuple. Toutefois, cette immersion reste très théorique et Charles éprouve beaucoup de difficultés à trouver sa place en qualité d’éternel second. Le jeune homme poursuit ses études et devient le premier membre de la famille royale britannique à obtenir un diplôme universitaire.
En sa qualité d’aîné, Charles comprend rapidement qu’il ne répond pas aux attentes de ses parents. Son père surtout se révèle implacable dans son éducation. Si Elizabeth règne sur ses royaumes, Philip d’Edimbourg règne sans partage sur l’instruction de ses enfants et du futur roi. Il juge son fils aîné trop sensible, indolent ou manquant de discipline. Le duc d’Edimbourg est un prince de l’ancienne école et il ne supporte rien moins que les hommes qui se laissent aller à écouter les échos de leurs questionnements intimes. C’est selon lui la marque d’un narcissisme inutile. Pour ne rien arranger, Charles cultive un tempérament artiste qui passe mal auprès de ses parents.



Alexandra de Hanovre aime le sport et l’école

Alexandra de Hanovre patine entre sport et études

Pour Alexandra, la glace et les patins sont plus qu’une passion, ils constituent une véritable vocation. La jeune fille a été remarquée dans des championnats ou des exhibitions comme lors du festival olympique de la jeunesse européenne. Elle ne compte pas ses heures d’entraînement pour peaufiner sa condition physique et rêve de se hisser sur les podiums des compétitions internationales. Pour parvenir au sommet, elle a pu compter sur les conseils avisés de Caroline. La princesse a toujours estimé qu’il fallait laisser ses enfants libres de leurs choix à condition de leur inculquer le goût et l’ambition et de l’excellence. Sans se hâter et entre deux figures imposées, Alexandra est entrée dans une nouvelle phase de son existence en accomplissant un cycle de sport-études. A la fois proche de sa mère mais conquérant aussi son indépendance, toujours liée à son père et forte d’un rêve ambitieux, la petite princesse timide qui demeurait légèrement en retrait à la fenêtre du palais lors de la fête nationale à Monaco est bien oubliée. Sur la glace, au premier rang des catwalks ou sous les ors des palais, une étoile est née. Aujourd’hui, petite Alexandra a bien grandi et elle a trouvé son épanouissement en s’engageant dans la voie du sport et des études. Un exemple princier dont pourraient s’inspirer les fans de sport !



L’éducation « cool » du prince George

Une top école pour baby George

Un bon point pour George lors de sa dernière rentrée des classes : il avait réussi à contenir ses larmes. Pour tous les enfants, la rentrée à l’école est toujours épreuve mais dans le cas de St Thomas’s Battersea, il ne s’agit pas d’une école comme les autres. Le coût de l’année scolaire dans cet établissement très bobo-chic du sud de Londres est évalué à 17.600 livres (soit plus de 19.000 euros). Pour ce prix-là, on y dispense un enseignement de qualité à 560 filles et garçons entre 4 et 13 ans.

Pourquoi William et Kate ont-ils choisi cette école ? L’objectif est d’éveiller la curiosité des enfants et d’épanouir leurs talents dans les domaines les plus divers. Tout au long de l’année, George fait ainsi l’apprentissage de l’art, de l’informatique et même du théâtre, de la musique et de la danse. Les vertus cultivées dans cette école select conviennent parfaitement à un futur roi puisqu’on y prône la gentillesse, la politesse, l’humilité et la générosité.

En inscrivant George dans cet établissement, William et Kate ont rompu avec une tradition vieille de plusieurs générations qui conduisait les petits princes dans une école très traditionnelle de Notting Hill. Ils ont aussi renoncé à l’école Montessori dans le Norfolk où George était scolarisé depuis un an et demi. Entre la campagne et la capital, le changement d’ambiance est radical ! Le quartier de Battersea est l’un des plus branchés de la capitale britannique, véritable paradis des artistes en quête d’anciens espaces industriels et d’amateurs de lofts. L’école occupe un bâtiment historique du dix-huitième siècle et soigne ses élèves aux petits oignons… bios ! A la cantine, on mange sain, équilibré et green. Que demander de plus ? Apparemment rien puisque George semble très heureux depuis qu’il est devenu élève de cette école pas comme les autres.

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