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"Un guet-apens dont Kaaris était la victime", "Les hommes de Kaaris entouraient Booba": que disent les avocats sur la bagarre à Orly?

C'est à l'aéroport d'Orly que Kaaris et Booba se sont croisés alors qu'ils devaient s'envoler pour Barcelone pour s'y produire séparément. Le ton était monté et, avant d'embarquer, une bagarre générale entre les deux clans avait éclaté dans une boutique de duty-free sous les yeux de passagers éberlués, dont certains avaient filmé la scène. Les images ont, depuis, fait le tour des réseaux sociaux.

Selon Arash Derambarsh, un avocat proche de Kaaris, c'est Booba qui a provoqué son client. "Kaaris est assis, Booba s’approche de lui, il insulte sa femme, son enfant et lui lance : 'Lève-toi, s****e !” Kaaris se dresse et les coups pleuvent. Je précise que l’équipe de Kaaris était en minorité puisqu’ils étaient quatre et que du côté de Booba, en revanche, ils étaient douze dont des légionnaires et des spécialistes en MMA (Mixed martial arts, ndlr), ce qui constitue une escorte digne d’un chef d’État", assure-t-il dans une interview donnée à Public.

Avant d'ajouter: "Ça laisse à penser que Booba avait décidé d’en découdre à l’avance. Cette bagarre était un guet-apens dont Kaaris est la victime".


"C’est évident, il a préparé un guet-apens"

Du côté de la défense de Booba, on assure qu'il s'agissait bel et bien d'un guet-apens mais que Kaaris en était l'investigateur. "L’équipe de Booba semblait dispersée. Ils ne se trouvaient pas dans un était d’esprit vindicatif, certains se situaient au contrôle de sécurité, d’autres faisaient du shopping. Kaaris est arrivé en groupe très massé à l’opposé. Ses hommes essayaient d’entourer Booba", affirme Anne Cibron, l'agent du rappeur dans une interwiew donnée à Public et rapportée par Non Stop People. Selon elle, nul doute possible: "C’est évident, il a préparé un guet-apens".

Les deux rappeurs et leurs proches doivent répondre de violences aggravées pour avoir pris part à la rixe qui a éclaté dans un hall de l'aéroport et dont la vidéo a fait le tour des réseaux sociaux. Les prévenus risquent jusqu'à sept ans de prison et 100.000 euros d'amende.

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