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Laurent Baffie est au cœur d’une polémique depuis la diffusion, samedi dernier, de la dernière émission de Thierry Ardisson "Salut les terriens". L’humoriste s’est en effet distingué en soulevant la robe de Nolwenn Leroy qui était assise à côté de lui. "Faut du cul, faut du cul, pour l’audimat", a plaisanté Laurent Baffie. Un humour qui n’est pas du goût de tout le monde…
Sur Twitter, de nombreux téléspectateurs ont exprimé leur indignation. "J'adore l'humour de Baffie mais là non. Tu ne tripotes pas, même si c'est ta meilleure amie. Avec lui quand c'est verbal c'est drôle, là non", a commenté l’un d’eux. "Génial, donc on a encore droit à une agression sexuelle à la TV française dans #SLT Y'en a assez quoi", a renchéri un autre.
"Je ne reconnais pas cette juridiction intermédiaire"
Après avoir reçu des dizaines de signalements, le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel a décidé d'ouvrir une instruction. L’humoriste a réagi avec son habituel ton sarcastique : "Qui vient à ma lapidation demain?", a-t-il tweeté lundi soir. Thierry Ardisson s’est montré plus dissert et véhément : "Je trouve cela incroyable ! C'est Orwell ! On rêve ! Je suis un citoyen français qui répond aux lois de mon pays. Si une association de lutte contre le remonté de jupe m'attaque, très bien. Mais, moi, le CSA, je ne reconnais pas cette juridiction intermédiaire."
"On se croirait en 1942, époque où les Français avaient déjà une fâcheuse tendance à dénoncer…"
L’homme en noir s’est attaqué à la légitimité de l'organe de surveillance du PAF, dénonçant son coût et son mode de fonctionnement qui ressemble, selon lui, à de la délation. "Le truc coûte 40 millions d’euros par an à la collectivité nationale, au moment où on ampute le budget de France Télévisions de 80 millions d’euros !", a-t-il dénoncé. "Le CSA s’appuie sur des signalements, je déteste ce système de dénonciation anonyme. On se croirait en 1942, époque où les Français avaient déjà une fâcheuse tendance à dénoncer…", s’est-il révolté.
"Je fais ce que je veux !", s’est emporté Thierry Ardisson. "C’était une blague entre Laurent Baffie et Nolwenn Leroy qui sont par ailleurs très très potes !", a-t-il argué.
