Accueil Actu

Puissant message de Laurent Ruquier dans On n'est pas couché après le clash entre Christine Angot et Sandrine Rousseau (vidéo)

Laurent Ruquier est revenu samedi sur l'altercation entre sa chroniqueuse, la romancière Christine Angot, et l'ex-députée EELV Sandrine Rousseau, estimant que c'était "deux victimes" qui exprimaient "leur douleur", "Ce que vous avez vu n'est rien d'autre que la vie", s'est-il défendu dans On n'est pas couché sur France 2.

"Dans les larmes de Sandrine Rousseau comme dans la colère de Christine Angot je n'ai vu que deux victimes exprimer leur douleur, différemment certes, mais avant tout exprimer leur souffrance, chacune à sa façon. Il fallait n'y voir rien d'autre", a-t-il argué dans un message enregistré avant son émission samedi soir. "Parmi tous ceux qui, depuis une semaine, pétitionnent, crient au boycott, il y a sûrement des téléspectateurs que la séquence a sincèrement mis mal à l'aise, mais j'y vois aussi des raisons bien éloignées de la cause féminine, de l'ignorance aussi parfois", a-t-il poursuivi.


"Comment peut-on reprocher à Christine Angot son extrême sensibilité sur un tel sujet"

"Comment peut-on reprocher à Christine Angot son extrême sensibilité sur un tel sujet quand on sait ce qu'elle a subi elle-même? Certains parlent, d'autres préfèrent écrire, certaines pleurent. Ce que vous avez vu sur le plateau samedi dernier n'est rien d'autre que la vie", a estimé l'animateur. "Malgré tous les commentaires lus ou entendus depuis huit jours, je reste fier d'animer une émission où un tel espace de liberté où de tels échanges, même difficiles parfois, peuvent avoir lieu", a-t-il conclu.


Ruquier ne parle pas de la séquence coupée au montage

Le samedi d'avant, Sandrine Rousseau était venue présenter un livre dans lequel elle revient sur l'affaire Denis Beaupin, ancien député écologiste contre lequel elle a porté plainte pour agression sexuelle (des faits non poursuivis car prescrits). La chroniqueuse Christine Angot, elle-même victime d'inceste, s'était emportée contre Mme Rousseau, quittant le plateau, séquence supprimée au montage. Un dernier point sur lequel l'animateur ne s'est pas exprimé.


Des plaintes auprès du CSA

De nombreux téléspectateurs avaient saisi le CSA, tout comme la secrétaire d'Etat chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes Marlène Schiappa. En réponse, France 2 avait déprogrammé lundi son zapping Vu contenant une séquence de l'émission, et la directrice Caroline Got a déploré mercredi "le malaise" suscité par cet échange, disant comprendre "l'émoi du public".

Les deux femmes sont revenues elles aussi sur l'échange, Sandrine Rousseau révélant sur le plateau de Quotidien (TMC) s'être expliquée avec Christine Angot à la fin de l'émission : "On s'est dit que c'était très difficile de parler de ça et qu'il fallait qu'on trouve un moyen d'en parler suffisamment apaisé pour que tout le monde puisse l'entendre", a-t-elle raconté mercredi.

Quant à Christine Angot, elle a expliqué avoir quitté le plateau à cause des huées du public. "Je ne peux pas regretter. C'est de la télévision, il n'y a pas de répétition, il y a un risque, même s'il y a un montage après l'enregistrement", indique-t-elle dans un entretien mis en ligne jeudi sur le site de Télérama.

À la une

Sélectionné pour vous