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Restos du Coeur: Jean-Jacques Goldman évoque son envie de départ

Jean-Jacques Goldman, grand organisateur du rendez-vous musical annuel des Enfoirés visant à recueillir des fonds pour les "Restos du Coeur", évoque son envie de "s'effacer petit à petit" et de passer le relais aux artistes plus jeunes, dans un reportage diffusé samedi sur TF1. Le nouveau spectacle des Enfoirés, enregistré en janvier à Montpellier, sera diffusé vendredi 13 mars sur TF1 et vendu à partir du lendemain en DVD et CD comme tous les ans. L'an dernier, les Enfoirés ont rapporté aux Restos fondés par Coluche près de 23 millions d'euros, soit 12,5 % d'un budget, déficitaire de 7 millions d'euros après avoir servi 130 millions de repas à un million de personnes. "Cette émission a 25 ans. Ceux qui font ça depuis le début, maintenant, ils ont entre 60 et 65 ans. Le grand chantier, c'est de préparer l'avenir, c'est-à-dire d'impliquer les nouveaux, non pas uniquement sur le plan de la participation, mais aussi celui de la conception et de nous effacer petit à petit", explique "JJG", 63 ans, dans ce reportage tourné pendant l'enregistrement du spectacle en janvier. "C'est ce qu'on est en train de faire, en particulier cette année: il y a des tableaux qui sont pris en charge entièrement par des nouveaux. On va voir si le miracle continue", ajoute celui qui avait composé en 1986 l'hymne des "Restos" ("Aujourd'hui, on n'a plus le droit/Ni d'avoir faim, ni d'avoir froid").


Des déclarations qui interviennent après une vive polémique

La troupe des Enfoirés réunit chaque année de très nombreux artistes, de toutes générations, venus de la musique et de l'humour. Sont notamment présents cette année pour ce spectacle "Sur la route des Enfoirés", Maxime Le Forestier, Jean-Louis Aubert, Patrick Bruel, Zazie, Zaz, M Pokora, Dany Boon, Kad Merad, Michaël Youn... Les Enfoirés ont déclenché cette année une polémique inhabituelle sur les réseaux sociaux en raison de leur nouvelle chanson, "Toute la vie", où des jeunes invectivent la génération précédente. Face aux accusations de "paternalisme" voire de texte "anti-jeunes", Jean-Jacques Goldman était monté au créneau pour défendre sa chanson en estimant que "le fait que la jeunesse nous demande des comptes me semble la moindre des choses".

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