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Au terme de six semaines de compétition, Martin, le candidat belge, a quitté la grande cuisine de l'émission culinaire. Il nous a livré son sentiment au lendemain de son élimination.
Gwendeline Delieux : Martin, tu avais épaté les chefs jusqu’à présent, mais là, ce n'était vraiment pas ta semaine ?
Martin Volkerts : C'est comme ça. C'est un concours de circonstances qui fait qu'on loupe des petites choses et en les accumulant ça peut tout changer. Ces petites choses, ce sont des détails : une cuisson dans le four qui aurait dû durer trois minutes en plus, la vanille que j'aurais dû chauffer un petit peu...
GD : Dans quel état d'esprit es-tu aujourd'hui ? On a le sentiment que tu prends ton élimination avec beaucoup de maturité ?
MV : La vie ne s'arrête pas. Je suis serein, car en partant dans cette aventure, je savais qu'un jour ce serait fini. Je vois les côtés positifs.
GD : Tu as lié des amitiés avec d'autres candidats ?
MV : Oui, avec Julien, Kévin et Pierre spécialement. On s'entendait bien, on avait le même style de cuisine puis la même façon d'être aussi. On était une bonne bande, tous ensemble.
GD : Qui vois-tu gagner ?
MV : J'espère que ce sera Kévin puisque c'est mon copain et c'est le seul qui reste de ce que je viens de citer. On est à fond derrière lui : tous derrière Kévin !
GD : Cette année, les chefs sont plus présents. Comment ça s'est passé avec eux ?
MV : Très bien. Surtout avec Michel Sarran : c'est vraiment la personne avec qui je m'entendais le mieux. C'est quelqu'un d'humain et de simple. Je me suis bien entendu avec Hélène Darroze aussi qui est très posée. Philippe, lui, fait un peu peur par sa stature imposante, mais au fond, c'est vraiment quelqu'un de gentil.
GD : Pourtant, dans l'émission de cette semaine, il n'est pas tendre avec Florian ?
MV : Oui, mais bon, si Florian est mauvais aussi...
GD : Ah, on dirait qu'avec Florian, le contact ne passait pas trop bien ?
MV : Florian se mettait à part tout le temps, alors qu'on était un groupe soudé, il était toujours dans son coin. Et puis, sur les épreuves, il était le plus faible.
GD : On a l'impression qu'il y a moins de compétition cette année ?
MV : Moi quand je faisais une épreuve, c'était pour moi. Je ne commençais pas à regarder sur le plan de travail de l'autre. Je pense que c'est l'état d'esprit de tout le monde cette année.
GD : Est-ce qu'il y aura un après Top Chef ? Qu'est-ce que tu en retires ?
MV : Plein de souvenirs, plein d'échanges... Et puis on attend encore plus de monde au restaurant. Il y a déjà plus de monde depuis le début de Top Chef et il faut continuer, venez, il y a de la place !
GD : Des plats que tu as faits lors de l'émission sont proposés ?
MV : Oui, ma ratatouille est au menu
GD : Si on te propose de faire de la télé, comme on propose parfois à certains candidats après Top Chef, tu le ferais ?
MV : Ah oui, moi je suis partant pour tout, donc pourquoi pas.
GD : Quels sont tes projets ?
MV : Continuer à faire plaisir aux gens... Rien de précis pour le moment, car je me laisse un peu le temps. Il faut calmer l'après Top Chef avant de lancer quelque chose.
GD : Et puis il va y avoir un mariage sur le plan privé ?
MV : Oui en 2016, on veut bien faire les choses donc c'est important. Pour le moment, elle termine ses études d'hôtesse de l'air, elle est en dernière année, et après on verra.
