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"Un mois d'homophobie ordinaire": Cyril Hanouna à nouveau pointé du doigt pour "comportement de harceleur de cours de récré"

Une association de journalistes dénonce à son tour…

"Hanouna sur C8, un mois d'homophobie ordinaire"... C'est le titre d'un billet signé par l'AJL, l'association des journalistes LGBT, après avoir regardé Touche pas à mon poste pendant un mois.

Ces journalistes ont relevé 2 mentions relatives à l'homosexualité pour le seul mois de novembre. Ils prennent pour exemple le cas de Matthieu Delormeau, qu'ils qualifient de "souffre-douleur numéro un", et le comportement de Cyril Hanouna à son encontre, qu'ils jugent "obsédé par l'homosexualité".

Les blagues du présentateur "réduisent le chroniqueur à sa seule sexualité", d'après leur billet. Et ils dénoncent ce qu'ils considèrent comme un exemple flagrant d'homophobie, le jour où Jeremstar, invité sur le plateau de TPMP, avait dragué ouvertement Matthieu Demormeau et Cyril Hanouna. "Alors le problème avec moi, c'est que je suis un petit peu nerveux. Si tu commences à me toucher, on peut assis­ter à un homi­cide", avait rétorqué l'animateur.

Avec de tels faits, selon l'association, l'émission banalise certains comportements. "Touche pas à mon poste donne à voir des compor­te­ments de harce­leurs de cour de récré, qui peuvent avoir des consé­quences dévas­ta­trices", ajoutent ces journalistes, qui dénoncent certaines attitudes dans l'émission: "se moquer des personnes LGBT pour ce qu'elles sont, les trans­for­mer en animal de foire sous couvert d'humour, les accep­ter (un peu) pour les humi­lier (beau­coup)".

L'AJL rappelle "la responsabilité" de Cyril Hanouna dans ce qu'il offre au public de son émission et appelle enfin ses "responsables à prendre conscience des mécanismes de domination et de discrimination dont ils se sont les complices". Ils espèrent que les autorités agiront "si ces comportements devaient perdurer".

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