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Pour les chroniqueurs de TPMP, Tex n'aurait pas dû être viré pour sa blague sur les femmes battues (vidéo)

Le présentateur Tex ne sera plus aux commandes du jeu "Les Z'Amours" sur France 2, à la suite d'une mise à pied disciplinaire.  La production de l'émission a annoncé à l'animateur, qui présentait le jeu depuis 17 ans, qu'il ne reprendrait pas les tournages des "Z'Amours". Les producteurs lui cherchent un remplaçant.

Tex fait l'objet d'une polémique à la suite d'une blague qui est très mal passée: "Les gars, vous savez ce qu'on dit à une femme qui a déjà les deux yeux au beurre noir? On ne lui dit plus rien! On vient déjà de lui expliquer deux fois!", avait déclaré l'animateur sur le plateau de C8.

France 2 a confirmé avoir demandé à la société de production de respecter la clause d’éthique du contrat qui lie la production et le diffuseur. "France 2 et le service public se sont clairement engagés à défendre la cause des femmes et à ne pas accepter que des propos insultants et déplacés soient prononcés par ses animateurs. Le public a manifesté très clairement son mécontentement depuis plusieurs mois face à certaines de ses déclarations humoristiques à l’antenne. Ces informations lui ont été indiquées par la production à plusieurs reprises. Avec sa dernière déclaration sur C8, il apparaît que Tex n’est plus en adéquation avec les attentes du public et de la chaîne pour ce jeu", a communiqué la chaîne de service public.

"Ils ont actionné la clause de moralité, d’éthique, qui est prévue chez tous les animateurs, selon laquelle on doit faire attention à ce qu’on dit, et ne pas engager l’image de la chaîne. Il n’a absolument pas engagé l’image de France 2, il a fait une mauvaise blague, et ce n’était pas sur l’antenne de France 2", a expliqué Benjamin Castaldi sur le plateau. Selon lui, a chaîne de service public se sert de cette polémique pour le remplacer. 

Une théorie qui collerait en tout cas à une expérience vécue par Baba: à l’époque où TPMP était sur France 4, l’animateur affirme que France 2 lui a proposé de reprendre la présentation des Z’Amours, alors que Tex était déjà en place. "J’ai dit, jamais je ne le ferai aussi bien que Tex, passer derrière Tex, c’est impossible, donc je ne le ferai pas", raconte Cyril Hanouna. Pour lui, France Télévisions n'"assumait pas" Tex.

"Delphine Ernotte en rêvait, et vous l’avez fait. Je pense qu’elle va vous envoyer des fleurs. Elle ne savait pas comment s’en débarrasser etje pense que c’est parfait pour elle, le timing est idéal", estime Géraldine Maillet. En effet, le dérapage sur les femmes battues s’est déroulé durant une émission de C8 ("C'est que de la télé") présentée par Julien Courbet et produite par Cyril Hanouna.

Quant à Matthieu Delormeau, il affirme également que la production du jeu Les Z’Amours lui a demandé de faire des essais. "J’ai dit, ce n’est pas Tex ? Et ils m’ont répondu qu’ils réfléchissaient à plusieurs opportunités. Je pense que je n’aurais pas été pris, et je leur ai répond que ce n’était pas ce que j’avais envie de faire".

"Cela faisait des années qu’ils voulaient s’en débarrasser", affirme également Maxime Guény.

Isabelle Morini-Bosc explique que la première réaction de la chaîne a été de dire que le dérapage de Tex ne s’était pas produit sur France 2, que c’était donc hors du cadre de France Télévisions. "Puis brusquement, comme ils l’humilient depuis des mois, chaque fois qu’il y a un truc avec des animateurs, il est toujours laissé de côté. Il n’est pas con, il savait très bien qu’il était tricard". Pour la chroniqueuse, le communiqué de France Télévisions est d’une "faux-culerie absolue", car elle affirme que c’est à la société de production de prendre ses responsabilités.

"La sanction, elle est totalement disproportionnée. Il fallait quinze jours de break, il fallait une sanction symbolique. Mais de là à le virer, on a l’impression que c’est prévu d’avance. Lui-même regrettait de ne pas être plus exposé sur la chaîne. Il y avait déjà une sorte de malaise. Ils se sont servis de ça pour le virer, je trouve ça très injuste", estime Gilles Verdez.

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