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Dimanche passé, j’ai eu la grande chance de vivre de l’intérieur la finale de la Coupe de ligue anglaise entre Liverpool et Chelsea, dans ce magnifique temple qu’est Wembley. Pendant un peu plus de deux heures, les 88.000 spectateurs en ont pris plein les yeux. S’il n’y a eu qu’un seul but, tombé dans les prolongations, le match a offert tout un panel d’émotions : un poteau de chaque côté, deux buts annulés par le Var, une intensité énorme, et un suspense à couper le souffle. Finalement, Liverpool a remporté une dixième coupe de la Ligue.
Les Reds sont définitivement lancés dans une course vers un possible quadruplé qui saluerait avec panache la dernière saison de leur entraîneur Jurgen Klopp. Le coach allemand est évidemment un grand artisan de ce succès. Son équipe était privée de plusieurs stars : Alisson, Alexander-Arnold, Salah, Jota, Nunez…Pourtant, il n’a jamais chouiné. Mieux même : il ose !
Face à Chelsea, Klopp a terminé le match avec la classe biberon en faisant monter au jeu deux gamins de 19 ans et un de 18 ans. Leurs noms : James McConnel, Bobby Clarck et Jayden Danns… Des inconnus totalisant cette saison 8 matchs de Premier League à eux trois. Klopp n’a décidément peur de rien.
Une troisième finale pour l’Union ?
Un autre qui n’a peur de rien, c’est assurément Alexander Blessin. Face au Standard, il n’a pas hésité à laisser au repos quatre joueurs clés du calibre d’Amoura, Machida, Lapoussin et Rasmussen. Blessin joint les actes à la parole lorsqu’il affirme qu’il n’a jamais eu de problème à faire tourner son noyau. Ce n’est pas le fruit d’une coïncidence si l’Union a toujours remporté ses huit matches de championnat qui ont suivi une rencontre européenne.
Avec un coach comme cela, les joueurs se sentent probablement plus forts. Communicateurs hors-pairs, adeptes du « gegenpressing », originaires de Stuttgart, et actifs sur tous les fronts, Klopp et Blessin présentent pas mal de similitudes. Face au Club de Bruges, Blessin pourrait amener l’Union en finale de Coupe de Belgique.
Si c’est le cas, l’entraîneur unioniste récoltera ainsi les fruits de la confiance inébranlable qu’il a insufflée dans son équipe. Comme un certain Klopp à Liverpool.
