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A deux reprises au moins, comme le souligna Marc Wilmots dans son briefing d'après match, avant et après le penalty du 3-1 transformé par Eden Hazard, le gardien des Diables Rouges a justifié son statut de numéro un (ou deux) mondial et de sauveur de la nation belge. "Merci pour le compliment mais moi je suis déjà à Chypre", déclara-t-il juste avant de monter dans l'autocar. "J'ai d'ailleurs entendu que le Pays de Galles ne s'est sorti de ce piège (0-1, ndlr) qu'avec beaucoup de difficultés. Il paraît aussi que le terrain, ce n'est pas Wembley. On devra donc être concentrés comme jamais pour franchir cet obstacle. Après il ne pourra en principe plus nous arriver grand chose", estime Courtois. "Grâce à cette importante
"On savait bien que c'était une bonne équipe"
De retour à Bruxelles à la demande des journalistes qui recueillaient ses impressions, Courtois déclara qu'il n'avait pas été surpris par la Bosnie. "On savait bien que c'était une bonne équipe", assura-t-il. "Tout le monde prévoyait d'ailleurs qu'elle serait notre principal concurrent à l'issue du tirage au sort des poules. Cela ne s'est pas passé comme prévu depuis, mais ils n'ont pas pour autant perdu toutes leurs qualités. Ils nous attendaient et misaient sur une longue balle à destination d'Edin Dzeko qui a ainsi pu ouvrir le score en me prenant à contre-pied comme il sait si bien le faire. Heureusement que Marouane (Fellaini) a très vite égalisé. Ensuite on est passé au-dessus. Mais ils ont encore été quelques fois dangereux en deuxième mi-temps, et j'ai alors pu me montrer utile à l'équipe. Notamment sur un coup-franc très difficile à bloquer sans relâcher le ballon, ce qui aurait été fatal...".
Enfin Courtois a trouvé très insolite la présence dans le but visiteur d'Asmir Begovic (ex-La Louvière!), qui est sa doublure en club, à Chelsea. "Je trouve qu'il a très bien joué", commenta-t-il. "Il ne pouvait absolument rien sur nos trois buts. Et il en a empêché quelques autres...".
