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Diables Rouges - Laurent Ciman: "Je me bats pour qu'on ne m'oublie pas"

Laurent Ciman, c'est un peu le Marc Millecamps de l'ère Wilmots. Toujours sélectionné parmi les Diables Rouges mais rarement sur le terrain (41 sélections, 9 capes).

La différence c'est que si l'éternel réserviste (17 sélections, 6 capes) de Guy Thys n'a pratiquement joué qu'à Waregem (563 matches!), lui n'a pas hésité à s'expatrier sur un autre continent et qui plus est au pays du hockey sur glace, pour poursuivre à l'Impact de Montréal, une carrière de footballeur jusque là accomplie sous les couleurs de quatre clubs belges: Courtrai, Charleroi, le FC Brugeois et le Standard.

"Je n'aurai jamais l'accent canadien"

Avec succès à ce jour vu a qu'il disputé une demi-finale aller de la Ligue des Champions de la Concacaf contre Alajuelense (2-0, retour le 8 avril), et est surnommé "Le Général", ce qui permet d'imaginer le rôle majeur qu'il joue dans cette équipe. "Je n'aurai jamais l'accent canadien mais je me suis adapté à la MLS", nous avoue-t-il. "J'ai vite compris que j'étais beaucoup trop gentil et que si on ne sait pas jouer des coudes, on n'existe pas...".

"Affronter des stars comme Villa ou Gerrard"

Il a aussi convaincu Marc Wilmots de lui maintenir sa confiance. Avec peut-être un statut revu à la hausse vu le retrait de Daniel Van Buyten et l'étiquette de joueur d'un grand championnat étranger, même si la MLS n'est pas encore la Premier League ou le Calcio. "Je vais en tout cas affronter des stars comme David Villa (New York City) ou Steven Gerrard (LA Galaxy)", se réjouit-il encore. "C'est très excitant. Mais mon principal objectif est de me rendre indispensable à cette équipe de l'Impact Montréal, où j'espère demeurer plusieurs saisons. Je ne suis en effet pas venu m'installer sur les bords du Saint Laurent pour un one shot, mais pour un projet de longue durée. C'est donc à moi de prouver que je peux être utile à ce club...".

Comblé pour sa fille, Nina

Il n'est en effet un secret pour personne que c'est surtout la maladie de sa fille autiste Nina qui a amené Ciman au Quebec. Et il est également comblé sur ce plan. "La structure dont elle va bénéficier n'est pas encore entièrement en place", explique-t-il à notre micro. "Mais à l'évidence ce sera le jour et la nuit par rapport à la Belgique en matière de traitement et d'efficacité. J'en ai parlé à d'autres gens qui ont fait le même choix que moi et ils n'ont eu qu'à s'en féliciter. Je ne me suis clairement pas trompé en émigrant au Canada. J'en rêvais, et cela s'est réalisé", conclut-il.

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