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Le manager des Diables Rouges a appelé 6 fois Olivier Deschacht mais il n'a jamais répondu à son GSM

Olivier Deschacht, le défenseur d'Anderlecht, a été rappelé par Marc Wilmots en vue des deux rencontres de qualifications pour l'Euro-2016 que la Belgique doit disputer samedi contre Chypre et le 31 mars, mardi prochain, en Israël, a annoncé l'Union belge de football mardi.

Marc Wilmots a décidé de rappeler Olivier Deschacht chez les Diables Rouges, mardi. Ce matin, le défenseur du Sporting d'Anderlecht a donc rejoint la sélection nationale, près de 5 ans après l'avoir quittée et un match (passé sur le banc) contre l'Autriche (4-4) au Stade Roi Baudouin au mois d'octobre 2010. Ses dernières minutes de jeu remontent deux jours avant lors d'un match au Kazakhstan (victoire 0-2). A 33 ans, il signe ainsi son retour en sélection. Il compte 20 capes en équipe nationale.

"Là-dessus, Marc Wilmots se trompait"

Après six appels en absence du manager de l'équipe nationale, Piet Erauw, lundi soir, le meilleur défenseur anderlechtois du moment a en effet appris la bonne nouvelle en écoutant sa messagerie vocale mardi matin. Il a ensuite retrouvé les Diables Rouges qu'il connaissait déjà pour la plupart, sur le terrain d'entraînement de Neerpede. "La différence, c'est que la plupart d'entre eux sont maintenant devenus des stars internationales", a-t-il souligné en conférence de presse. "Je ne me suis jamais plaint pendant ces cinq années d'absence et je n'étais d'ailleurs même pas fâché. Tous ces joueurs sont tellement meilleurs que moi, et les Brugeois étaient en plus dans une forme euphorique depuis le début de la saison. J'ai juste tiqué en entendant un jour Wilmots expliquer qu'il ne voulait pas m'infliger l'affront de m'envoyer en tribune. Là il se trompait. Une sélection m'a toujours rempli de fierté, même si au final mon nom ne figure pas sur la feuille d'arbitre. Et ce sera encore le cas cette fois. Je ne m'attends d'ailleurs pas à jouer, mais si jamais on a besoin de moi, je suis prêt. J'avais d'autres projets pour ce week-end où je comptais surtout me reposer. Tant pis. Cela aurait fait du bien à ma moins bonne cheville, mais je ne vais pas me plaindre. Au contraire, j'espère que ce retour en sélection à 34 ans ne se limitera pas à ces deux matches...".

"Il ne faut pas être comme Eden Hazard pour réussir dans le foot"

L'explication de la longévité de sa carrière en mauve avec des moyens techniques qui ne sont pas au-dessus de la moyenne tient en quelques mots, selon Deschacht. "Le travail, le coeur et la mentalité", énumère-t-il. "Je suis la preuve qu'il ne faut pas nécéssairement être un surdoué comme Eden Hazard pour bien réussir dans ce métier. Je suis très fier de ce que j'ai réalisé, mais j'espère surtout servir d'exemple à d'autres dans mon cas. Je me suis toujours donné à fond et si les blessures m'ont parfois freiné, elles ne m'ont finalement jamais arrêté. La preuve c'est que je livre peut-être ma meilleure campagne. Un peu comme Timmy Simons. Je me sens en tout cas très fort pour le moment...".

"Mieux valait l'appeler tout de suite"

Marc Wilmots n'a comme d'habitude pas fait mystère des raisons qui l'ont amené à réintégrer Deschacht au noyau des Diables. "J'ai deux défenseurs gauchers sur trois incertains dans une proportion de 50/50", a-t-il en effet expliqué. "Il en fallait donc absolument un quatrième à 100 % comme c'est précisément le cas d'Oli. Mieux valait l'appeler tout de suite afin qu'il retrouve vite ses marques, plutôt que d'attendre les décisions du staff médical concernant Nicolas Lombaerts (genou, ndlr), à peu près rétabli, mais pour lequel il y a un risque de rechute non négligeable, et Laurens De Bock (côtes)".

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